Le blog coruscant et capricant d'un couple de garçons en retour d'exil

vendredi 2 janvier 2009

Le retour de la "crodelette"

On ne peut pas s'y tromper : de nos deux fauves, l'expert en bêtises, c'est Calim'.

"Même pas vrai!"
Au fait, ce n'est pas la peine de cliquer sur l'image si c'est pour nous faire remarquer que nous avons laissé en plan les travaux de la salle de bain depuis août dernier. Et d'ailleurs, ça me plaît, à moi, d'avoir une échelle adossée à la cabine de douche : le porte-serviette n'est pas assez grand.

C'est Calim' qui s'amuse à faire tomber tout ce qui traîne (pfff! comme s'il y avait des choses qui traînaient chez nous!). C'est Calim' qui joue avec des tiquettes à pain* à travers toute la maison en faisant fi des obstacles (boum!). C'est Calim' encore qui glisse des plumes de corneille sous le canapé, renverse les plantes et tend des embuscades à son grand frère. Et devinez qui me réveille toutes les nuits en m'escaladant gauchement par l'adret et l'ubac?
Aussi, ce matin, à l'heure paisible du petit-déjeuner, lorsque nous avons entendu le bruit si caractéristique de la griffe à l'assaut du canapé, c'est sorti comme un réflexe :
"Calim'! Calim'! Calim'! Je vais finir par devoir te madrigaliser!" (oui, mon homme a parfois de curieux réflexes lorsqu'on interrompt sa lecture de biographie de la Montespan).

Mais le brave Calim' était dehors. C'était Stuart qui retombait en enfance chatonnerie après avoir découvert ceci :

Puisque je vous dis qu'il n'y a jamais rien qui traîne chez nous! Remarquez au passage le tissu chevronné du canapé, pas du tout vulnérable aux attaques chatales...

Ce cordon a rappelé à notre vieux matou sa "crodelette", son doudou, l'objet transitionnel (jadis ceinture d'un de mes pyjamas) qu'il transbahutait partout, tout chaton. Je peux vous jurer que le seul mot "crodelette" le rendait hystérique. Hélas, l'objet de son affection a un jour mystérieusement disparu (peut-être juste un peu exprès). Stu' s'est assagi, engrognonné dirais-je, ce qui ne s'est pas arrangé le jour où on lui a ramené un petit frère.
Trop attendri pour le disputer, on l'a laissé faire le fou (alors qu'on aurait transformé Calim' en pâté croûté, parents indignes!). Mais le naturel revenant au galop, cinq minutes plus tard, je recommençai de le gronder :
"Calim'! Arrête ça!"

Le monde est vraiment trop injuste! (Bah oui : Calim', c'est le diminutif de Caliméro!)

Officiellement, ces chats ne peuvent pas s'encadrer.
Jeu habituel : où est Stu'? Où est Calim'?

Pitou G.

* Une tiquette à pain, vous ne voyez vraiment pas ce que c'est? Rhôôô! Le jouet préféré de notre puîné, c'est l'attache en fer enrobé de plastique qui ferme les sacs des pains tranchés.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Facile!
Calim' à gauche et Stuart à droite!

Lau a dit…

Nous chez nous on en a qu'un de chat noir! ;) Comme ça pas de probleme!
Mais comme Calim il range tout ce qui traine... en baancant tout par terre d'une patte décidée! ;-)