Le blog coruscant et capricant d'un couple de garçons en retour d'exil

samedi 29 septembre 2007

Il est nééé le divin chatooon!

Parmi les événements de la semaine passée, le plus attachant est certainement l'arrivée à la maison d'un nouveau pensionnaire, (ici accompagné de son ourson en tenue de gala).


Non, ce n'est pas un clône de Stuart: ce petit chat a sept mois, il a été trouvé blessé dans la rue cet été. Le vétérinaire qui l'a platré l'a adressé au Refuge, association locale qui l'a appelé, au vu de ses malheurs,
Caliméro.

Pour l'anecdote, nous l'avons croisé dans une rue proche de la bibliothèque un soir d'août. Croyant que c'était Stuart, j'ai arrêté la voiture, prêt à le récupérer. La petite chose ne pouvait être confondue avec notre immense félin et ne semblait pas vouloir se laisser attraper. Nous sommes donc repartis en nous disant que ce n'était pas encore le bon (j'aime beaucoup l'idée d'Annie Dupérey, selon laquelle ce sont les chats du hasard qui sont les plus attachants...) Et c'est par un heureux hasard qu'en cherchant des informations pratiques sur la bibliothèque je suis tombé sur le site du Refuge, qui faisait une opération porte ouverte le week-end dernier. Nous avons fondu en le voyant nous grimper dessus et téter un pli de chemise: le pauvre avait grand besoin d'affection.
Nous ne savons pas encore si nous allons le rebaptiser, Caliméro étant un nom trop long pour un chat. J'étais tenté de lui trouver un nom littéraire mais son comportement pour le moins fantasque nous a fait songer à "Cata" ou "Chaos".. En attendant nous l'appelons
Calim'
(ce qui permet à G. de l'appeler Caliminogue quand la bête est d'humeur coquine)

V.

PS: Le site du Refuge, c'est ici.

jeudi 13 septembre 2007

On ne badine pas avec...

... l'hygiène bucco-dentaire



Mon homme achète le dentifrice par caissons, et c'est son droit!

mercredi 12 septembre 2007

Le naufrage du Tartinic

Il y a des gens qui ont une vision toute personnelle du plaisir. Un truc tyrannique qui les gouverne, une pulsion dévorante qui dégage d'un coup de balai tout appel à la Raison. Des gens qui vous disent le plus sérieusement du monde que ne pas engloutir un quatrième bol de céréales est une souffrance et qu'il n'est pas possible de ne pas vider un jerrican de lait par jour. Conscients de leur excès, ils interprètent le plus anodin des coups d'oeil comme une agression à main armée. Et même si vous les aimez beaucoup, les flammes que vous voyez croître dans leurs yeux quand ils évoquent la nourriture vous terrifient...

Pitou V : Tu vas vraiment avaler cette huitième tartine? (en fait, le chiffre est dit un peu au hasard, mais je crois qu'il faut au moins huit cracottes pour faire disparaître la surface de la table)
X, dans un élan de passion (Acte IV, scène 2) : Je ne peux pas m'en priver! Imagine que je me fasse renverser tout à l'heure par une voiture, je regretterai de ne pas l'avoir mangée, cette tartine!
Pitou G : Ah? Parce que dans les derniers instants de ta vie, c'est des tartines que tu vas voir défiler devant toi?

Au vu de sa réaction, le Plaisir ne souffre pas la moindre contradiction...
J'ai peut-être l'âme d'un Grand Inquisiteur, mais rien n'est plus inquiétant que ce qu'on ne comprend pas. Et là, j'ai beau forcer mon imagination, vraiment, je n'y arrive pas.

Pitou G

lundi 10 septembre 2007

Pataud

Ils sont mimis, les mômes cette année. Mais un peu pots de colle, dans leur genre. Pataud, par exemple, vous bondit dessus à 7h40 (vous venez à peine de franchir le portail, une grosse tâche de dentifrice sur la joue) pour vous confesser en suffoquant qu'il n'a pas encore couvert ses manuels (le 5 septembre? mais c'est vraiment une honte! ah, les jeunes d'aujourd'hui, j'vous jure!), parce que sa maman avait acheté du plastique autocollant et que la doc', elle a dit que ça abîmait les lives et que.... (mais je m'en contrefooooooous de tes histoires de bouquins! et si tu allais mater des photos cochonnes sur le portable de Brandon, plutôt?).
A 9h00, le même olibrius vous colle sous le nez le mot d'excuse de sa maman : vingt lignes enfiévrées au sujet de protège-livres, ça frise l'exploit (ah? je ne t'avais pas dit que je m'en contrefoutais?).
A 10h51, alors que tous les enfants normalement constitués sontdéjà en train de chahuter dans la cour (même son meilleur ami handicapé a déjà quitté la salle depuis des lustres), il vous exhibe avec fierté le BLED qu'il a eu pour Noël (ils sont drôlement sympa, tes parents, mon garçon!) en vous assommant de questions : "c'est bien le BLED? je peux l'utiliser, mon BLED? Vous pourrez m'indiquer les exercices les plus chouettes, dites?"

A peine l'avez-vous semé que trois petites puces de 12 ans vous pistent dans les couloirs: "M'sieur Pitou Gééééééééé! Diiiiites, est-ce que c'est vrai que les filles qui portent des chouchous rouges, ça veut dire qu'elles sont anorexiques?
_ Euh...
_ Tu vois, j'te l'avais dit qu'c'était vrai!"

Je ne sais pas vous, mais moi, je suis un poil fatigué, ces jours-ci...

Pitou G.


dimanche 9 septembre 2007

Gare à l'agar!

"Comme on n'est pas nombreux à travailler le vendredi après-midi, on se console en amenant des pâtisseries maison; ça te dit d'inaugurer la saison 2007-2008?"

Quelque chose me dit que les nouvelles collègues de mon homme n'ont pas été déçues de leur périple gustatif...

Le projet : faire une tarte aux prunes.

Le problème : obtenir un fond de tarte onctueux dans lequel les reine-claude pourront s'esbaudir.

La pâte : sablée hertastiquement.

L'expédient : de la custard en poudre ramenée de Britannie par la nouvelle épouse de beau-papa. De ce côté-ci de la Manche, on appelerait ça "crème anglaise", n'était sa consistance épaisse. Pitou V. l'a délayée dans du lait écrémé, avec un peu de sucre (ah zut! j'aurais dû goûter avant! c'était déjà sucré!), en la fouettant énergiquement (prends-toi ça dans ta goule, connasque!).

L'incident : La custard obtenue ne rappelant que de façon très lointaine, la sauce chaude et crémeuse de ses souvenirs, mon cher et tendre a réfléchi à un artefact secondaire...

L'ingrédient mystère : j'ai vu son visage s'illuminer d'un ravissement des plus suspects. "Bon sang mais c'est bien sûr...". La musique des Dents de la Mer inonde mon esprit, mes doigts se crispent... Va-t-il encore recourir au secret des profondeurs? La mer n'en a pas assez en stock pour transformer toute cette flotasse en un sabayon présentable! " Et si j'utilisais de l'agar agar?"

L'instant de panique : J'ai bien essayé de lui faire reconsidérer cette résolution périlleuse, en lui faisant valoir que sa (malencontreuse) précédente rencontre avec de l'agar-agar avait donné ça! Mais c'est en vain que la voix de la sagesse a parlé.

Le fol espoir : "P't'êt' qu'à la cuisson, ça va raffermir le truc?" Euuuuh...

Le résultat est observable un peu plus bas. Allez savoir pourquoi, la tarte est revenue presque entière à la maison...

Attention les mirettes! Tarte aux prunes façon Bébé :



Bon appétit!

Pitou G

samedi 8 septembre 2007

Désamour du net?

Je pourrais invoquer des prétextes vaseux, dire qu'avant d'aménager son petit chez-soi virtuel, il faut encore s'habituer à son nouveau cadre physique... Je pourrais dire qu'on est absorbés dans nos travaux d'intérieur (si c'était vrai, on habiterait Buckingham Palace à l'heure où je vous parle). Pourquoi pas tenter de tirer des larmes en parlant de nos rentrées éreintantes?

Impensable : nous n'avons même pas laissé un message ici le soir de la signature chez le notaire! Et il n'y a pas que Montdepitous que l'on délaisse : c'est la blogosphère entière que l'on déserte, y compris les chouchous parmi les chouchous! Même répondre aux gentils commentaires que certains d'entre vous ont laissés ici (et ça tient du prodige, vu notre rythme de publication!) semble au-dessus de mes forces.

Le plus étonnant est que ne manquons pas d'idées d'articles. Mais depuis le temps qu'on les traîne, je pense qu'il y en a une foule qui est tombée aux oubliettes. Tout à l'heure, sur notre bon vieux Mac, j'ai redécouvert avec stupéfaction des photos qui attendent toujours leur grand voyage sur le net! Depuis qu'on s'est installés à la maison (j'ai fini par arrêter de dire l'appart'), on a beaucoup ri. Et vraiment, tout va bien pour nous, côté privé et côté boulot!

Alors comment expliquer que Montdepitous soit au-dessous du niveau de la mer? C'est un peu comme si repartir à zéro nous avait vidé de tout notre courage. Allez, ce week-end, nous faisons provision de messages à publier au cours de la semaine, et je promets de combler mon retard dans la lecture de vos blogs!

Pitou G.

vendredi 7 septembre 2007

Un cadeau fracassant

_ Dites, vous êtes bien sûr que vous voulez me les envoyer par la poste?
_ Mais nous faisons cela fréquemment, monsieur. Que croyez-vous? Nous prenons nos précautions, monsieur! Nous sommes des professionnels!
_ C'est quand même ennuyeux que vous ne les ayez pas encore reçues! Je les ai commandées il y a quinze jours...
_ Puisque je vous dis que tout ira bien!

Non seulement l'Histoire est maladroite, mais en plus elle bégaie...

dimanche 2 septembre 2007