Juste histoire de vérifier que nous avons bien tous uniformément vieilli, nous sommes allés pique-niquer avec quelques anciens comparses du lycée Infini, sur une ancienne décharge publique réaménagée en espace paysagé. Banqueter sur une montagne d'immondices, tout un symbole...
Finalement, peu d'anciens khâgneux ont fait le déplacement et, à vrai dire, ceux qui étaient présents sont ceux avec lesquels nous avons gardé contact. Pas vraiment de retrouvailles, donc. Et assez peu de souvenirs évoqués : l'ambiance n'était pas à la commémoration ou au regret (mais bon, on a quand même fait la liste de toutes les tares de nos anciens profs et joué à "Qui n'est pas rentré dans l'Educ'Nat'?")
Sans nous soucier des passants et des petits bouts qui, intrigués, se seraient bien incrustés auprès de nous, nous avons joué à :
C'est un genre de Uno, à ceci près qu'on pousse des cris d'animaux en posant les cartes (sauf quand elles sont rouges, sauf le coq rouge qui coquerique alors cocotaki!). Ça, c'est pour les règles de base; on se dit que ce n'est pas bien compliqué, mais il faut savoir que certains adultes s'entêtent à faire bêler les vaches et meugler les moutons (et sans vouloir les dénoncer ni vous alarmer, ils apprennent à lire à vos enfants). Pour peu qu'on introduise les règles d'expert, ça devient un carnage jouissif. J'ai a-do-ré faire enrager la Lionne Rousse, ma voisine à qui j'ai soufflé trois victoires en lui faisant crasse sur crasse. Elle n'avait qu'à ne pas se laisser distraire par les derniers ragots rapportés par Fredouille qui bosse pour la rédaction de Glouseur. Comme quoi, dix ans après, elle est toujours aussi mauvaise joueuse (et toujours aussi accro aux cancans)!
C'était sympa, mais c'est vrai que ça fait beaucoup de route juste pour un pique-nique. Quand je pense que c'est aussi pour se rapprocher de nos amis qu'on a quitté l'Amiénie, c'est tout de même dommage qu'il n'y en ai aucun à moins de cent bornes de chez nous....
Pitou G.
Finalement, peu d'anciens khâgneux ont fait le déplacement et, à vrai dire, ceux qui étaient présents sont ceux avec lesquels nous avons gardé contact. Pas vraiment de retrouvailles, donc. Et assez peu de souvenirs évoqués : l'ambiance n'était pas à la commémoration ou au regret (mais bon, on a quand même fait la liste de toutes les tares de nos anciens profs et joué à "Qui n'est pas rentré dans l'Educ'Nat'?")
Sans nous soucier des passants et des petits bouts qui, intrigués, se seraient bien incrustés auprès de nous, nous avons joué à :
C'est un genre de Uno, à ceci près qu'on pousse des cris d'animaux en posant les cartes (sauf quand elles sont rouges, sauf le coq rouge qui coquerique alors cocotaki!). Ça, c'est pour les règles de base; on se dit que ce n'est pas bien compliqué, mais il faut savoir que certains adultes s'entêtent à faire bêler les vaches et meugler les moutons (et sans vouloir les dénoncer ni vous alarmer, ils apprennent à lire à vos enfants). Pour peu qu'on introduise les règles d'expert, ça devient un carnage jouissif. J'ai a-do-ré faire enrager la Lionne Rousse, ma voisine à qui j'ai soufflé trois victoires en lui faisant crasse sur crasse. Elle n'avait qu'à ne pas se laisser distraire par les derniers ragots rapportés par Fredouille qui bosse pour la rédaction de Glouseur. Comme quoi, dix ans après, elle est toujours aussi mauvaise joueuse (et toujours aussi accro aux cancans)!
C'était sympa, mais c'est vrai que ça fait beaucoup de route juste pour un pique-nique. Quand je pense que c'est aussi pour se rapprocher de nos amis qu'on a quitté l'Amiénie, c'est tout de même dommage qu'il n'y en ai aucun à moins de cent bornes de chez nous....
Pitou G.
4 commentaires:
(J'ai laissé 2 nouveaux messages sur le précédent) .
Si vous étiez dimanche à C., moi, j'étais aujourd'hui à la médiathèque... d'où l'absence...
TAdF
Gestion du stock d'articles oblige (les urgents, les pas urgents et tout et tout), l'article publié aujourd'hui se rapporte au week-end de la Pentecôte, du temps qu'il faisait beau et que ma peau brûlait.
Et jouer à pousser des cris d'animaux sur une ancienne décharge, c'était classé comment, dans le stock ?
Du coup vous me faites penser à la seule copine qui me reste de toutes mes études réunies (maternelle à fac): je vais l'appeler demain.
J'adore la bouille du lion!
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