Samedi dernier, nous avons reçu la visite de Roseline de b. (pas la ministre, la bretonne). Ajoutez à cela un soleil splendide, et vous aurez une petite idée de ce que peut être un vikène délicieux.
Visiblement, un vikène délicieux n'est pas un vikène hyperactif. Rien n'est meilleur que de paresser au jardin avec un bouquin en main (on a même le droit de le lire). Si c'est bien accompagné, c'est encore mieux; même pas besoin d'échanger un flot de paroles.
Ça, c'était pour l'après-midi. Le matin, je l'avais passé aux fourneaux pour régaler ma tablée d'hommes (ah oui, il faut que je vous le confie, quand même : Roseline est un homme) d'une épaule d'agneau au citron confit et d'échalotes glacées*. Après un repas pareil, vous comprenez mieux le glandage post-prandial (brillez en société grâce à votre manuel de conversation: Un mot par jour avec les Pitous)(arrêtez un peu de crâner, je suis sûr que vous ne le connaissiez pas, ce mot, glandage).
Pendant ce temps, Pitou V. était au travail et Roseline étendait notre linge. Je sais, c'est du joli de déléguer ses tâches ménagères aux invités, mais :
- dès que je levais les yeux vers la corde à linge, la chaleur du soleil réactivait les propényls des échalotes (il paraît que c'est ça qui fait pleurer; parce que n'en déplaise à ce site, leur épluchage provoqua un déluge lacrimal). Allez donc étendre votre linge avec une cécité culinaire!
- pour la première fois de ma vie, mon homme m'a sussuré amoureusement au creux de l'oreille : "mmmmm, tu as divinement étendu la housse de couette, elle n'est même pas froissée!" (euh... c'est pas moi, c'est Roseline!)
Visiblement, un vikène délicieux n'est pas un vikène hyperactif. Rien n'est meilleur que de paresser au jardin avec un bouquin en main (on a même le droit de le lire). Si c'est bien accompagné, c'est encore mieux; même pas besoin d'échanger un flot de paroles.
Ça, c'était pour l'après-midi. Le matin, je l'avais passé aux fourneaux pour régaler ma tablée d'hommes (ah oui, il faut que je vous le confie, quand même : Roseline est un homme) d'une épaule d'agneau au citron confit et d'échalotes glacées*. Après un repas pareil, vous comprenez mieux le glandage post-prandial (brillez en société grâce à votre manuel de conversation: Un mot par jour avec les Pitous)(arrêtez un peu de crâner, je suis sûr que vous ne le connaissiez pas, ce mot, glandage).
Pendant ce temps, Pitou V. était au travail et Roseline étendait notre linge. Je sais, c'est du joli de déléguer ses tâches ménagères aux invités, mais :
- dès que je levais les yeux vers la corde à linge, la chaleur du soleil réactivait les propényls des échalotes (il paraît que c'est ça qui fait pleurer; parce que n'en déplaise à ce site, leur épluchage provoqua un déluge lacrimal). Allez donc étendre votre linge avec une cécité culinaire!
- pour la première fois de ma vie, mon homme m'a sussuré amoureusement au creux de l'oreille : "mmmmm, tu as divinement étendu la housse de couette, elle n'est même pas froissée!" (euh... c'est pas moi, c'est Roseline!)
11 commentaires:
L'image porcine ou grivoise du fond du verre servi en fin de repas a sans doute son rôle digestif. En stimulant l'esprit après avoir mangé, il risque moins de céder le terrain au poids de la chair.
Et peut-être qu'au départ les restaurateurs asiatiques louaient aussi des chambres ;o)
Au restaurant chinois, près de chez moi, où je suis si souvent allé avec Hugo, mon petit voisin (un jour la patronne m'a demandé des nouvelles de mon « fils »), on nous servait toujours l'alcool de riz dan ces verres supposément érotiques.
Depuis un bon moment déjà, on nous sert plutôt du porto, dans un verre des plus normaux.
Peut-être testerez-vous un jour, les p'tits gars, le Bo Bun du Triangle d'Or (la Touffe Dorée pour les intimes) à Nantes. Je ne remets pas en doute la qualité du vôtre, mais le mien est aussi divin.
je ne sais pas encore comment je vais m'y prendre mais je vais tâcher de placer post-prandial quelque part, mon blog aura tout de suite une touche élégante et érudite :-)
Bonsoir,
Mes joues potelées rougissent à la lecture de ce post... cette visite fut effectivement délicieuse, les Pitous savent recevoir...
Au delà de l'honneur de me voir cité dans le seul blog que je fréquente assidûment, je souhaitais réagir à ce magnifique extrait concocté par notre Pitou...
A l'audition, j'ai cru reconnaître le style endiablé de Ginette Garcin, mais une visite sur une webradio spécialisée l'a démenti...
Etonnant d'ailleurs, lors du refrain, j'avais l'impression d'entendre Brigitte Bardot... mais si ! comparez "Je mange avec des baguettes au restaurant chinois" et "Je n'ai besoin de personne en Harley Davidson"...
Gros bisous à tous
Votre Roseline
Ah ça non, glandage, je ne connaissais pas ! En revanche, post-prandial n'a aucun secret pour moi : je crois que dans Lolita, Nabokov l'utilise souvent. La coïncidence du mot, de l'oeuvre et du sujet du billet me laisse sans voix...
alors moi , le glandage, je l'aime matutinal, vesperal, postprandial.. qu'importe !!! il est si rare qu'il n'en est que meilleur. Ces temps çi, il est vespéral et bloguinal...
Glandage, moi je connaissais. C'est le post-prandial que je ne connaissais pas, mais j'avais cru en deviner le sens par le biais de l'italien « pranza »
Ben voyons , tu nous prends pour qui : "post-prandial" moi aussi , je connais ... On n'est pas des bêtes ... on a un peu de lecture et d'instruction .
Thieffaine ( TAdF)
Alcib=> Moi, ça me fait toujours rire.Ça ajoute un côté comique au repas.
Vincent=> La Touffe dorée, un programme alléchant. On aura peut-être l'occasion de t'y inviter pour te remercier de tes récents services ;-)
Tirui=> C'est une excellente idée. A une époque, un blogueur que je lisais se réveillait parfois avec un mot rare en tête. La consigne était que ses lecteurs le glissent dans leurs écrits du jour. Tiens, je me demande ce que devient ce bon khoyot...
Roseline=> Là, c'est moi qui rougit. Jany L. est effectivement un pur produit de la bardotmaniat. Un peu comme Claude Forier est un cloclone (je te renvoie au message du 8 mai).
Eponine=> J'aime bien quand des lecteurs "sans voix" laisse des messages ;-)
Guilitti=> Je l'aime à toutes les sauces, moi aussi (surtout à la sauce cinq parfums de mon restau vietnamien).
Alcib=> Pranza doit descendre en droite ligne de prandium... Il faut absolument que je me mette à l'italien!
Tadf=> Ne sois pas vexé, je sais bien que tu as au moins autant de vocabulaire que moi!
Pour un francophone, l'italien est vraiment une langue facile à apprendre, surtout pour un professeur de langues et de lettres classiques.
La grammaire ressemble beaucoup à celle du français et souvent le vocabulaire est le même, sauf qu'on y ajoute un « a » ou un « o » à la fin (un « e » ou un « i » au pluriel). o)
Alcib, caro mio, non è sempre cosi facile !
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