Calim m'a tiré du lit pour sortir il y a plus d'une heure et, depuis, je n'arrive plus à trouver le sommeil. Je ne peux pas lui en vouloir : il ne comprend pas tout. Sinon, il m'aurait laissé m'abrutir dans l'inconscience de la nuit.
Je suis dévoré par une angoisse mortelle qui me retourne le coeur. Rien à voir, évidemment, avec la rentrée. Rien à voir, non plus, avec mon Pitou. Il ne manquerait plus que ça! Je passe mes journées à rire ou à parler très fort, afin de faire diversion. Le reste du temps, je me contente de me répéter que je ne vais pas bien et que je suis dans un état déplorable, parce que ça m'évite précisément de me rappeler pourquoi. Malheureusement, cette nuit, aucun de ces expédients ne fait plus illusion (à croire que même le faible soleil de septembre - doux euphémisme - me communique un peu d'espoir, mais que la lune me le refuse). Alors je ressasse toutes les sombres conséquences de ce peut-être qui m'apparaît, j'espère à tort, de plus en plus inéluctable. Et forcément, je chiale, pour autant que j'en sois encore capable (et on dirait bien que oui, au moins un petit peu).
J'ai désactivé les commentaires pour ce message, parce qu'il serait naturel que vous me demandiez ce qui déraille (moi) et ce qui me tourmente ainsi. Or (tiens, c'est marrant, le chagrin rend ma syntaxe maniérée), je n'ai pas le coeur, pas la force de vous répondre. Mais dès demain, je m'affairerai à écrire de nouveaux articles et à compléter ceux qui sont encore sur le métier, histoire de reprendre ma stratégie de distraction (comprenez d'extraction de moi-même).
Pitou G.
Je suis dévoré par une angoisse mortelle qui me retourne le coeur. Rien à voir, évidemment, avec la rentrée. Rien à voir, non plus, avec mon Pitou. Il ne manquerait plus que ça! Je passe mes journées à rire ou à parler très fort, afin de faire diversion. Le reste du temps, je me contente de me répéter que je ne vais pas bien et que je suis dans un état déplorable, parce que ça m'évite précisément de me rappeler pourquoi. Malheureusement, cette nuit, aucun de ces expédients ne fait plus illusion (à croire que même le faible soleil de septembre - doux euphémisme - me communique un peu d'espoir, mais que la lune me le refuse). Alors je ressasse toutes les sombres conséquences de ce peut-être qui m'apparaît, j'espère à tort, de plus en plus inéluctable. Et forcément, je chiale, pour autant que j'en sois encore capable (et on dirait bien que oui, au moins un petit peu).
J'ai désactivé les commentaires pour ce message, parce qu'il serait naturel que vous me demandiez ce qui déraille (moi) et ce qui me tourmente ainsi. Or (tiens, c'est marrant, le chagrin rend ma syntaxe maniérée), je n'ai pas le coeur, pas la force de vous répondre. Mais dès demain, je m'affairerai à écrire de nouveaux articles et à compléter ceux qui sont encore sur le métier, histoire de reprendre ma stratégie de distraction (comprenez d'extraction de moi-même).
Pitou G.