One, two, three voire four milliers. C'est, au bas mot, le nombre de victimes de la sanglante répression perpétrée ce matin contre des fourmis un peu trop invasives. Et le Boucher du Mont de Pitous, c'est moi...
Tout a commencé par un cri de stupeur de mon homme : près du mur qui nous sépare du jardin grouillait une marée d'insectes, prête à fondre sur les gamelles des chats. Pitou V revenait justement de la luxueuse isba sise au fond du jardin, un répulsif aux huiles essentielles (na-tu-rel! et sans danger pour l'environnement) à la main.
Je commence par essayer de circonscrire l'armée ennemie : j'inonde le carrelage de pshiit-pshiits aromatiques. Les fourmis ne franchissent pas la barrière, certes, mais elles n'ont pas l'air de s'affoler pour faire demi-tour. Alors, timidement d'abord, puis de plus en plus franchement, je pulvérise le produit sur les grouillantes.
Dix minutes plus tard, mon homme me retrouvait le regard perdu dans le vague. A mes pieds gisait le pulvérisateur. Je venais de découvrir sur la notice que ce que je croyais n'être qu'un innocent insectifuge était en fait une arme de destruction massive, l'équivalent du napalm à l'échelle d'une fourmi : "Agit en desséchant les insectes." Pas glop.
Face à moi, un carnage : "j'ai exterminé un peuple entier..."
Pitou G.
Tout a commencé par un cri de stupeur de mon homme : près du mur qui nous sépare du jardin grouillait une marée d'insectes, prête à fondre sur les gamelles des chats. Pitou V revenait justement de la luxueuse isba sise au fond du jardin, un répulsif aux huiles essentielles (na-tu-rel! et sans danger pour l'environnement) à la main.
Je commence par essayer de circonscrire l'armée ennemie : j'inonde le carrelage de pshiit-pshiits aromatiques. Les fourmis ne franchissent pas la barrière, certes, mais elles n'ont pas l'air de s'affoler pour faire demi-tour. Alors, timidement d'abord, puis de plus en plus franchement, je pulvérise le produit sur les grouillantes.
Dix minutes plus tard, mon homme me retrouvait le regard perdu dans le vague. A mes pieds gisait le pulvérisateur. Je venais de découvrir sur la notice que ce que je croyais n'être qu'un innocent insectifuge était en fait une arme de destruction massive, l'équivalent du napalm à l'échelle d'une fourmi : "Agit en desséchant les insectes." Pas glop.
Face à moi, un carnage : "j'ai exterminé un peuple entier..."
Pitou G.
6 commentaires:
Ne donne pas ton adresse, surtout à l'ancienne poupée de Vadim, car on viendra t'accuser de génocide. ;o)
Bah, elles se vengeront en te bouffant toi quand tu seras mort. Alors vas-y franco.
un génocide c'est mal.
mais en avouant tes péchés à Dieu et à la blogosphère réunis tu es sur la voie de la Rédemption.
(Dieu est Amour et il a pardonné aux nazis et aux tueurs rwandais, pour peu qu'ils étaient bons catholiques, alors Il ne va pas faire un fromage pour 4 000 fourmis)
Alcib=> Je ne pense pas qu'elle consente à quitter le Sud (qu'elle y reste, d'ailleurs).
Vincent=> Je me sens beaucoup mieux, là, du coup.
Tirui=> Le problème, c'est que je ne suis pas un bon catholique (mais, le baptême en moins, j'ai droit aux mêmes scrupules).
Bienvenue sur Montdepitous.
ah ben voilà, comportement typique d'un homme : il agit, et lit la notice d'utilisation ensuite.. pfff pauvres fourmis !!! La notice précise-t-elle si le dessechement est long? l'agonie douloureuse?
Depuis que j'ai arrêté de les poursuivre une loupe à la main, en les crâmant de mon laser de la mort qui tue, je me trouve presque d'une grande mansuétude quand j'utilise la bombe.
Par contre, suis tombée sur un nid d'araignées.
D'araignées !!! Le truc à faire des cauchemars jusqu'à la fin des temps.
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