Le blog coruscant et capricant d'un couple de garçons en retour d'exil

lundi 10 mars 2008

Grelinda - la suite

Vous vous souvenez sans doute que ma Grelinda préférée avait traité Beline de gogole (ce que nous certifions, mais tacitement parce que nous sommes civilisés). Suite à cela, la radasse se radine (ses premiers mots furent ce matin : "arrête de faire ta chiennasse" à l'adresse d'une de ses amies; cet esprit espiègle fait ma joie et mon bonheur au quotidien) avec son carnet de correspondance grand ouvert sur un mot de son poupa :
"Oui, ma fille, elle dit ce qu'elle pense. Pour la colle de jeudi : NON" (au début, j'avais lu NOW, mais vraiment, j'étais pas d'attaque)
Puis Grelinda me prie de lui rendre très vite son carnet, parce que, comme elle va très vite finir son évaluation (oui, je sais, encore : en théorie, c'était une seconde chance... faut vraiment que j'arrête de faire mon oie blanche), elle en a besoin pour s'occuper et dessiner dessus (oui oui, elle m'a dit ça en vrai).

Trois quart d'heure après, de toute façon, c'était l'hystérie : je brayais comme un âne, ils avaient l'air de veaux à prion, les dindes étaient de sortie. Un carnage à la ferme. Il faut quand même que je dise au poupa de Grelinda (j'ai demandé un rendez-vous, mais figurez-vous qu'il est en déplacement jusqu'à une date inconnue... si c'est pas de la déveine, ça!) que si jamais sa fille se paie la fantaisie de dire ce qu'elle pense de moi (parce qu'il faut pas déconner, c'est la démocratie, on a le droit d'insulter qui on veut), ça se terminera chez les poulets.

Là, je suis très, très fatigué : quand je pense que certains pensent que la vie dans les grandes villes est éreintante...

Pitou G.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

J'veux pas être prooooooof! :'( [mais j'ai pas l'choix...]

Alcib a dit…

Je préfère la lecture de ces charmants récits des événements au bonheur d'en être l'un des acteurs.
Je compatis.

Didier Goux a dit…

Décidément, à vous lire, je suis chaque jour plus content d'avoir choisi d'exercer un métier malhonnête...

Anonyme a dit…

les pots cassés de nos ancêtres (les gaulois parfois) me fichent une paix royale. C'est moi qui les embête !
Allez Pitou, hauts les coeurs, ne vous en laissez pas conter par les radasses de chiennasses

Anonyme a dit…

Tu démissionnes quand ?
Non parce que là, sinon, faut déménager, vous êtes tombé sur des dégénérés complets ou alors tu nous fais un condensé de plusieurs années en une seule semaine ...

Les Pitous a dit…

Inci =>Si ça peut te consoler, je connais des lettres classiques qui n'ont pas fini comme ça. Sans vouloir lancer un sujet qui fâche, je ne suis pas sûr que les orientations à venir du métier me confortent encore longtemps dans mon choix.

Alcib => ça a aussi ses avantages. Tiens, ce matin, toujours avec la même classe (les autres, franchement, c'est du gâteau), j'ai expérimenté l'enseignement à la Poutine; c'est un métier plein d'innovations.

Didier => Je ne savais pas que tu travaillais pour Vachebdo...

Larkeo => une amertume passagère pourrait me faire dire que je prépare les pots cassés de demain. Comme ça, tu ne seras pas au chômage...

Manue => Je me pose toujours plein de questions sur le métier, mais comme je ne suis pas sûr d'avoir très envie d'y répondre, je fais comme tout le monde : je gère au jour le jour. La démission n'est donc pas au programme. C'est vrai que ces derniers jours ont été particulièrement gratinés (et encore, je ne vous parle pas de Listéria qui s'est mis en tête de revenir en classe). Sinon, ce n'est même pas un condensé d'une année, même pas de plusieurs classes (heureusement, d'ailleurs : mes autres classes sont charmantes - il faut bien trouver une raison de se lever le matin).

Les Pitous a dit…

Sinon, j'ai essayé d'appeler le poupa de Grelinda, ce soir. Mais comme je ne suis pas sûr qu'il se prénomme Aline,elle a dû refilé un faux numéro au secrétariat...