Le blog coruscant et capricant d'un couple de garçons en retour d'exil

jeudi 30 avril 2009

Ça craint du dauphin

Je ne sais pas pourquoi, il faut que je me lance dans de grandes explications quand il ne le faudrait pas. C'est parce que le Loup est mon Totem, me souffle un test Fessebouc - perso, je ne savais pas que le loup était un pédagogogue. Vous allez comprendre que je suis surtout un vieux loup de mer (et c'est très bon grillé avec du fenouil).

Ce matin, j'avais trouvé un bon moyen d'avoir la paix et d'attendre paisiblement le vikène prolongé : rédac sur table dans ta face de gnome. Une hydrie étrusque de 500 av. J.C., des hommes qui se jettent à l'eau et se métamorphosent en dauphins, un sujet bien troussé, hop hop hop au boulot. Normalement, j'ai une heure et demie devant moi pour corriger des copies ou rêvasser. Une heure et demie et un silence de mort. Normalement. Finalement, j'ai fait prof de biologie marine.

Grondin : M'sieur, ça a des branchies, les dauphins?

Pitou G. : Les dauphins sont des mammifères, comme toi et moi (mais toi, tu tiens plus du Martien que du marsouin). Ils ont des poumons.

Grondin : Ben comment ils font pour respirer?

Pitou G. : Ils remontent à la surface pour prendre de l'air.

Bélouga : Même les baleines et les requins?

Sardine : Mais on s'en fiche! On est pas en science de la vie et de la mer!

Pitou G. : Oui pour les baleines. Les requins sont des poissons : eux ont des branchies. Dites-moi, vous n'êtes pas en devoir, là?

Grondin : Y r'viennent à la surface? C'est trop nul!

Pitou G. : Oui, c'est trop nul. Tu n'imagines pas combien les dauphins doivent maudire leur vie, chaque matin au réveil. Et dire qu'ils pourraient, comme toi, venir me pomper l'air...

Guppy : Mais alors... Ils sont en apnée, les dauphins!

Je retiens mon souffle : Guppy connaît le mot apnée! Aurais-je la merlu?

Pitou G. : Oui, c'est ça. Quelqu'un veut que je lui parle des otaries ou vous préférez finir votre devoir?

Comme je n'avais pas l'air d'otarire beaucoup, ils se sont remis au travail. Juste cinq minutes, hein, parce qu'après, Sardine (oui, celle-là même qui se plaignait qu'on n'était pas en science de la vie et de la mer - elle a vraiment une mémoire de poisson rouge) m'a demandé si les dauphins avaient des écailles. J'ai failli lui répondre dans un langage de poissonnier :

"On n'en a rien à carrelet, n'espadon! Arrête de me casser les castagnoles! C'est pas le lieu! T'as pas un peu fini de faire la marline? Ferme un peu ta grand-gueule et mets-toi vite au boulot, esturgeon! Faut mettre le turbot! Goujon que si tu veux avoir une bonne lote, il va falloir que tu te dérascasses, hotu va encore pleurnicher quand je vais rendre les gobies, et ça va faire môle. Ça ne fera pas un plie! Que vas-tu faire silure elle passe et que thon devoir est bien maigre? C'est un peu sot, non? T'es en train de lâcher lamproie pour l'omble! Et puis rien, na! Y a pas de thazard, y a pas de courbine, pas de lompe à lécher : bosse et tu seras murène!"

Heureusement, je suis un garçon poli. D'ailleurs, s'énerver, ça sar à rien. Il n'en pêche : ça rend lingue de trop frayer avec des escoliers.

Pitou G

P.S. : alors, combien de poissons avez-vous débusqués?
P.P.S. : une source inépuisable d'inspiration!

mardi 28 avril 2009

Με λένε Πήτου Γ. Χαίρω πολύ!

Pas beaucoup le temps d'écrire, envie d'autre chose aussi. Il faut dire que Sakis m'a donné de drôles d'idées...

καλώς ήρθατε



On ne s'emballe pas : hier, je voulais apprendre l'italien, aujourd'hui le grec moderne (je reconnais plein de mots grâce à mes études classiques, mais ces cochons ont saccagé toute la prononciation), demain le turc... Je sais d'ores et déjà que je ne tiendrai pas la distance, mais ça fait rudement de bien aux oreilles d'entendre d'autres sonorités.

Je dédicace les morceaux suivants à Llyn, qui laissa ce matin son premier commentaire ici. Laissez Sakis (qui ça?) vous pourrir les neurones :



samedi 25 avril 2009

Pitou Gvé ou Pitou Vgé?

Pour tous ceux qui nous confondent, sachant que, non, nous ne sommes pas une hydre à deux têtes. Et voici un petit moyen mnémotechnique pour ne plus nous intervertir, grâce à un test Fessebouc qui propose d'identifier la chanson de l'Eurovision 2009 qui vous correspond le mieux (bah oui, l'Eurovision, ça se prépare, quand même!)

Pitou V, c'est ça tout craché :

Hadize : ça reste dans la tek tek de Turc!



Pitou G, c'est plutôt

Sakis Rouvas : le spécialiste des petits sauts mignons à la grecque.


Vous voyez, c'est pas du tout pareil.
C'est pourtant simple, non?

P.S. : Sakis, on le veut nu grec.

vendredi 24 avril 2009

Promis, j'arrête de vous faire braire...

Il ne s'agit plus exactement d'écologie mais l'on ne peut dissocier les deux. Je vous recommande très chaudement l'Argent-dette, petit film d'animation très accessible sur le système bancaire, ses dérives et in fine son impasse. Il offre un éclairage singulier sur la criiise, qu'il anticipait. Et après, on retournera à nos classiques: photos de chats, recettes ratées, histoires de gnomes...
V.

jeudi 23 avril 2009

J'envie ronnement (c'est un titre, ça?)

Ma chère belle-mère me disait tantôt d'un air coupable, alors que nous comparions l'état de nos lessives (ah, le ménage de rentrée printanière et ses satisfactions!), "c'est mal, la mienne est au sèche-linge." Cette remarque - que je ne manque pas de me faire quand j'agis de même - me paraît symptomatique de notre époque. Je veux parler non pas des méfaits du sèche-linge mais de la culpabilisation qui envahit maintenant le consommateur, sommé de trier ses déchets et d'acheter vert. Soyons clair, je n'entends pas discréditer la politique des petits gestes, mais m'interroger sur le glissement qui s'opère de l'éthique à l'(auto) culpabilisation .

Il m'arrive souvent de passer pour l'écolo de service, caution morale (rien que cela) ou gentil illuminé. Cette expérience n'a rien d'exceptionnel, elle est partagée par quantité de personnes qui affichent leur engagement, même modeste, en faveur du respect de l'environnement. Il y a toujours quelqu'un pour vous renvoyer gentiment à la figure vos incohérences. C'est un processus d'autodéfense bien compréhensible: "Qui es-tu pour me faire la morale? Es-tu irréprochable? Non, bien sûr." Cela peut prendre des formes absolument incongrues, comme cet artisan contre qui je luttais pour qu'il ne nous vende pas de fenêtres en plastique et qui au cours de nos nombreux échanges m'avait dit: "Et dans votre parapluie là, vous croyez que les baleines sont en bois?" A noter qu'il avait fini par s'excuser plus tard, en reconnaissant que j'étais véritablement engagé et pas juste un emmerdeur (bon, un peu tout de même).

Soit, il faut donc être parfait en ce domaine pour émettre une objection. Mais la perfection environnementale, c'est pour le moment impossible, sauf à se marginaliser. On ne peut pas être à la fois en dehors et en dedans, et si je veux être en dehors, c'est que je suis un extrémiste qui refuse de vivre dans le monde moderne, et vous comprendrez qu'on ne va pas retourner à l'âge des cavernes. Fin de la discussion: marche avec le progrès ou crève et puisqu'il est trop tard, alors autant en profiter.

Heureusement, ce type de discours tend à disparaître, rendu intenable à mesure que la situation de notre monde se révèle intenable et que s'élèvent plus nombreuses les voix pour le crier. On peut vivre avec ses incohérences en cherchant à les résoudre. Hélas, la stratégie du cheval de Troie, le combat à l'intérieur du système pour le modifier, a trouvé sa réplique marketing, le greenwashing, dont se pare à tort ou raison toute entreprise qui verdit son image et clame les vertus écologiques de ses produits. Ainsi British Petroleum est devenu Beyond Petroleum (Au delà du pétrole... qu'y a-t-il?), Lexus vante les mérites de 4x4 hybride émettant bien plus de co2 que de bêtes petites cylindrées. L'on pourrait multiplier les exemples à l'infini, d'autant que ces vertus écologiques sont plurielles: les allégations environnementales sont donc pléthoriques. Voyez plutôt: consommation d'énergie en cours de vie et à la production, emploi de matériaux naturels/recyclés/recyclables, moindre toxicité sur la faune et la flore (et donc sur nous), etc. Pour qu'un produit soit écologique, il faut envisager de nombreux paramètres. Par exemple, une chaudière au gaz récente, de bonne conception et bien entretenue, ne polluera pas l'air (la combustion du gaz est propre) mais dégagera du CO2 dont on sait le rôle dans le réchauffement de l'atmosphère. Alors, peut-on dire que le chauffage au gaz est écologique? Sans doute que non, mais c'est un moindre mal, surtout si l'on prend certaines précautions (isolation, régulation, etc.)

Mais alors, quelle est l'issue?
L'on parle beaucoup des objecteurs de croissance, souvent pour les caricaturer. Pourtant - est-ce l'effet du prisme médiatique - on sent que le principe du "Moins mais mieux" gagne du terrain. Les adeptes de la simplicité volontaire semblent progresser, par contrainte économique ou conviction. La question se pose alors: à quoi suis-je prêt à renoncer pour vivre mieux? Ce qui est nouveau, pratique, facile, est-il bon pour moi, mes proches, le vivant?

Heureusement, le manichéisme n'a pas cours dans ce domaine et nombre de produits et techniques valent d'être conservées: pour prendre un exemple terre-à-terre, le lave-vaisselle (bien rempli) semble avoir plus d'avantages que d'inconvénients. Finalement, la première contradiction à résoudre serait celle-là: consommation joyeuse et opulente VS écologie austère et contraignante.

Je sens bien que j'ai été long, sans doute circulaire dans ma réflexion, je me demande ce que ce texte vous apportera, je remercie donc le courageux lecteur arrivé ici à qui j'ose poser encore une question: et toi, qu'en penses-tu?
V.

lundi 20 avril 2009

Bananains

Quand ma vie n'a plus rien de neuf
Quand je ne sais plus quoi écrire
Quand l'inspiration m'abandonne
Je peux toujours compter sur Saby-Banana

"Vous savez les enfants, les nains, ça existe vraiment!
_ C'est vrai? On peut en acheter où? Ça coûte combien?"

Délicieux enfants...

dimanche 19 avril 2009

Pitbulla

Quoi de plus long qu'un vendredi après-midi avant des vacances? L. et moi avions une heure de creux avant notre ultime heure de cours. Nous avons choisi de la passer avec N. notre collègue documentaliste dans son CDI bourré d'élèves piaffant autant d'impatience que nous. A. était déjà en vacances, mais elle était restée pour échanger avec nous les derniers ragots.

L'une des questions qui nous agitaient, c'était la mise au mouvement d'un poste en français : nous venions d'apprendre que la collègue que V. remplace cette année ne reviendrait pas l'an prochain. Ce poste fixe serait évidemment une aubaine pour mon homme, mais ne nous réjouissons pas trop vite : il n'est évidemment pas le seul à le briguer. Dans un établissement voisin, pas le genre à vous faire baver d'envie, nous soupçonnons qu'une jeune femme attend sournoisement son heure. Je l'ai rencontrée trois fois, trois rencontres qui m'ont inspiré son surnom : Pitbulla. Quoique vous disiez, Pitbulla vous rentre dedans en jactant : "de toute façon, on fait pas le même métier!" elle a semble-t-il très envie de faire le même que le nôtre...

Les collègues qui étaient là avant nous, comme A., n'ont pas très envie de la voir rappliquer : Pitbulla a fait ses tout débuts à Haquenée il y a 7 ou 8 ans (elle est de la même promo que moi), et elles n'en ont pas conservé un souvenir impérissable. Et dire qu'elles étaient toutes contentes de nous voir arriver, parce que depuis quelques années, l'équipe avait pâti d'une ambiance pourrie : les profs de français ne se parlaient plus. Et puis les deux collègues qui les prenaient de haut, dont le mari de Pitbulla, appelé à une plus noble mission, sont partis. Là dessus, nous voilà, charmants comme nous sommes, nous n'enquiquinons personne, n'avons de leçon à donner à personne : la compagnie créole idéale. Autant vous dire que si Pitbulla se radine, la parenthèse enchantée aura été de courte durée. Et cette crainte est hélas très fondée...

Nous en sommes là de nos élucubrations quand N. reçoit un coup de fil de son homologue du bahut de Pitbulla qui devait s'ennuyer ferme dans son CDI, en cette fin de trimestre. N. en profite pour partir à la pêche aux nouvelles (et ce qu'on apprend de Pitbulla n'est pas propre à ensoleiller notre journée). Détail qui a son importance, N. impose un silence religieux dans son CDI; mais pour se faire entendre au téléphone, elle est obligée de parler très fort. À deux mètres de nous, Phlox-la-fouine, le garçon qui voit tout, ne perd pas une miette de notre télé-conférence et se délecte de scoops aussi fleuris que : "et j'ose même pas te dire comment Pitou G. l'a surnommée, ta collègue!". Nous aussi nous rigolons, soupirons et luisons, à cause du fou-rire, de l'impatience et de l'exposition ouest.

Je travaille tous les jours à me rendre plus crédible.

Pitou G

P.S. : et toujours notre concours.

samedi 18 avril 2009

À la merci de Marcy

Quand je réalise que je vais encore vous raconter mon dernier rendez-vous chez le coiffeur, je ne me fais plus trop d'illusions sur le pittoresque de ma vie. En retrouvant le compte-rendu de ma précédente visite, je me rends compte que je n'y étais pas allé depuis deux mois, ce qui fait qu'en plus d'être plate, ma vie fut hirsute et copurchic (à la mode de 1882 : comprendre que ma coiffure aurait mérité d'être couverte d'un haut-de-forme) ces dernières semaines, mais là n'est pas la question.

Au téléphone, en client loyal, j'ai spécifié le nom de ma coiffeuse habituelle quand on me l'a demandé. Je ne sais pas si mon interlocutrice était sourde, si j'ai lapsussé, si la-dite-coiffeuse est mortellement décédée, si elle a été virée pour cause de massacrage de cuir-chevelu ou si elle a claqué la porte vitrée avec fracas, toujours est-il que c'est le patron, Thomas Marcy version hétéro, qui s'est occupé de moi.
D'une certaine façon, j'étais content : j'avais eu ce que je souhaitais sans avoir eu à le formuler (ce qui va dans le sens de l'éducation que j'ai reçue : quand j'étais petit et qu'on me demandait quelle côtelette d'agneau je désirais, il fallait que je dise "n'importe laquelle" et par la magie de la politesse, j'étais alors censé recevoir pile-poil celle que je voulais; inutile de dire que ça ne marchait jamais pour les côtelettes, mais c'est chouette que ça marche pour les coiffeurs, fin de la parenthèse). J'étais content, parce que Thomas Marcy coiffe très bien mon homme, alors pourquoi pas moi? J'allais apprendre qu'il dispose de plein d'astuces pour lutter contre le cheveu fin, en plus!

L'inconvénient, c'est qu'une fois encore, il fallait reprendre à zéro le protocole discutatoire - en plus, Thomas Marcy est très pipelette. Moi, je n'avais qu'une seule question en tête : "qu'est-ce qu'elle est devenue, ma coiffeuse?", mais je ne ne le saurais jamais vu que je n'ai pas osé la poser. Comme la fille que j'avais eue au téléphone n'avait rien dit quand je l'avais nommée, je me suis dit que c'était peut-être un sujet tabou. Et puis je n'avais vraiment pas envie d'orienter la conversation côté condoléances, ni côté "les employés d'aujourd'hui, c'est plus ce que c'était". Et j'ai rudement bien fait : c'était beaucoup plus drôle de parler des allergies alimentaires du fils de Thomas Marcy.
Evidemment, on a aussi évoqué les vacances, étant donné que je suis enseignant. En confessant mon séjour à Nice, j'ai soudain eu un frisson d'alarme : deux-heures après, ce serait au tour de Pitou V de venir se faire couper les cheveux; le coiffeur lui demanderait alors ce qu'il avait fait pendant ses vacances et ça en serait fini de sa belle couverture d'élu local, marié, pas d'enfant. Il fallait que je pense à le prévenir, surtout que Marcy est apparemment doté d'une excellente mémoire (une qualité que j'avais déjà remarquée chez les coiffeurs).

Au moment rituel de l'inspection de l'arrière du crâne grâce au miroir à main (là où on dit : "c'est parfait" sans même regarder parce qu'on ne veut pas passer pour Casse-Noisettes), l'artisan m'a conseillé de retourner à Nice pour bronzer la ligne blanche, en haut de la nuque.

***

Ouf, j'ai eu le temps d'avertir mon homme avant qu'il aille se faire capilliscupter : pas un mot sur son séjour à Nice, because le coiffeur est cancaneur! Du coup, quand Thomas Marcy, tout en ratiboisant sa nuque, lui a demandé ce qu'il avait fait pendant les vacances (vu qu'il est enseignant), V. a marmotté qu'il était parti voir la famille.
"Vous penserez à emprunter le fond de teint de madame pour cacher la ligne blanche que vous avez à l'arrière".

Il s'en est fallu d'un cheveu qu'on soit outés par nos marques de bronzage!

Pitou G.

P.S. : jouez avec Montdepitous.

vendredi 17 avril 2009

Qu'on coure : c'est là qu'on pète, Ission!

Vous vous êtes entrainés dans nos mots entrecroisés sur Nice. C'était dur, mais c'était de la culture. Le nouveau jeu que nous vous proposons aura la même forme, mais sera futile : testez votre connaissance de Montdepitous et faites-nous partager votre score. Quand vous aurez fini de remplir la grille, une fenêtre donnant votre score devrait s'afficher. Si vous êtes fiers de vous, prenez-en une capture d'écran et envoyez-la nous (rubrique contact dans le profil) : il y aura un podium, mais sans doute pas de trophée (parce que vous croyez qu'on a des sous à dépenser avec tous les travaux qu'exige la maison?)

Quelques petits conseils avant de vous envoyer au front :
  • toutes les réponses sont évidemment sur Montdepitous, quelquefois un petit coup de gougoule, ça peut aider;
  • si vous flanchez, sachez que vous avez toujours la possibilité de demander un indice et même l'anagramme, mais ça vous enlève des points (enfin, je crois...);
  • pas d'accents dans vos réponses, sinon c'est faux.
Il ne nous vous reste plus qu'à vous frotter à la grille : l'entrée est ici.
Amusez-vous!

jeudi 16 avril 2009

Pyjamais ça!

À Nice, nous avons profité d'un studio rien que pour nous. Un studio avec une terrasse et même, pour peu qu'on se donne la peine de plonger par-dessus la balustrade, de se tordre le cou et de plisser les yeux pour percer la brume matutinale, avec vue sur la mer. Le seul inconvénient de cette terrasse, c'est qu'elle est au rez-de-chaussée. Et même si je n'accordais aucune importance à ce que pensent les (très rares) passants, il n'en reste pas moins qu'en avril, on se les caille un peu. J'ai donc dû renoncer à prendre mon petit-déjeuner dans mon petit pyjama noir.

Qu'à cela ne tienne, il y avait dans la salle de bain, un peignoir pour invités-frileux-des-gambettes. Essayage avant-après :

C'est pourtant vrai que ça amincit, les rayures... mais ça donne aussi l'air d'un gros berlingot!


Ouais. Finalement, je vais m'habiller avant de prendre mon petit-déjeuner!

Pour finir, une touche de musique et de bon goût avec ce monument de Régine :


Pitou G.

mercredi 15 avril 2009

Du repos pour V.A.O.

Il fut un temps où je ne pouvais pas diffuser ici une des bouses douces mélodies que contient notre disque dur sans implorer l'aide de Vincent à l'Ouest (qu'il en soit remercié jusqu'à la fin des temps - allez jusqu'au bout de ce message, et vous verrez qu'elle pourrait survenir beaucoup plus vite que prévu). Depuis que j'ai compris comment tirer parti de mon espace Frite, je suis en rythme et en mesure de passer ici tous nos trésors, ahahahahaha (rire satanique de nouveau maître du monde), même ce chef d'oeuvre, si je veux :



(c'est bête, on a raté la journée de la femme...)

mardi 14 avril 2009

De charybde en lycée

De Charybde en lycée
De collège en Scylla
(merci de ne pas noter que le saint patron des jeux de mots m'a abandonné)

Beaucoup de profs de collège se verraient bien au lycée et bien peu de profs de lycée se verraient descendre au collège. Le lycée serait intellectuellement plus stimulant et gratifiant.
Là, on est à des années-lumière de mon ressenti personnel. Je garde un souvenir plutôt fade des quatre années passées à Coucouville. Je me suis senti beaucoup moins intellectuellement stimulé que mal à l'aise face à l'ambition affichée de transformer, en deux ans, des collégiens en as du commentaire littéraire (et sachez qu'à Coucouville, les couffins ne sont pas abrités à l'ombre des Pleïades).

Ouais, mais le collège, c'est quand même de la garderie, non?
L'argument est connu. Personnellement, je trouve que les élèves sciants au collège (parce que oui, oh lala, ça arrive, même dans des bahuts plus calmes que celui de Saby Banana) bénéficient au moins partiellement de l'excuse de l'âge et, d'ailleurs, sont à peine plus nombreux qu'au lycée. Quand on parle de lascars de 16 ou 17 ans (voire 20), j'ai soudainement du mal à trouver d'autre circonstance atténuante que la connerie (et ça, c'est pas terrible comme circonstance atténuante). Un élève de seconde ou de première, pour autant que mon expérience me permette d'en juger, ce n'est qu'un grand collégien à qui on demande de faire des choses beaucoup plus difficiles qu'auparavant. Par la magie des vacances d'été, enseigner à des terminales redevient intéressant.

Vraiment, je me sens bien mieux au collège, parce que je m'y sens moins bridé qu'au lycée, plus libre d'expérimenter, d'essayer; parce que ça me semble plus facile de donner envie d'apprendre et de lire plus tôt; parce qu'on est moins tenu par les exigences du bachotage; parce que les collègues se prennent moins la tête. Peut-être que ça correspond aussi tout simplement à un moment où je suis plus à l'aise dans mon métier et que je comprends mieux ce qu'on (on d'en-haut, on d'en-bas, on du dedans) attend de moi.

Je me souviens de la première classe que j'ai eue au lycée, un groupe de filles sorties du BEP qui s'engageaient sur la voie technologique grâce à une section passerelle. Gentilles comme tout , ces filles-là, mais l'année du bac, ça ne suffit pas! À l'exception d'une élève, brillante, elles étaient confrontées à des milliasses de difficultés. Elles auraient pu me reprocher plein de trucs, franchement : de viser trop haut, de ne pas être assez clair, de ne pas leur donner assez d'autonomie ou -le paradoxe n'est qu'apparent- de ne pas les aider assez. Mais non, ce qui les étonnait, c'était que je ne souriais pas assez... Ça peut sembler accessoire, mais en fait elles avaient mis le doigt sur le seul vrai problème : je n'avais pas vraiment envie d'être là.

Je suis curieux de savoir ce que deviendra le lycée dans les années à venir. Mais il n'est pas sûr du tout que ça me donne envie d'y retourner...

Pitou G.

lundi 13 avril 2009

Pitou incompris

Mon cher et tendre concentre dans sa douce personne tant de perfections qu'il serait fastidieux de les décrire ici. Pourtant l'une d'entre elle ne laisse pas de me déconcerter, car poussée à l'extrême, elle prend la forme d'un défaut. Je veux parler ici de l'importance scrupuleuse qu'il attache au respect des règles, lois et convenances. Je partage la plupart du temps sa crainte de déranger, d'être inconvenant, au sens propre d'être impertinent. Toutefois - effet de mon esprit moins délicat - il m'arrive parfois de ne pas le comprendre et c'est là le rare motif de désaccord entre nous. J'avoue manquer de patience face à sa réaction dans ce type de situation, car je ne parviens pas à saisir ce qui l'arrête. Dans ce cas précis l'on se heurte à une impasse: j'insiste, G. se braque, je m'emporte et le sentiment d'être sur les rives opposées d'un delta naissant nous rend profondément malheureux.

Au sortir de la librairie où nous avions acheté un présent pour nos hôtes niçois, je fais remarquer à G. qu' il a oublié de refuser le petit sac plastique inutile (oui, je fais dans le terrorisme écologique) et surtout de faire emballer le livre. Je lui propose aussitôt d'y retourner pour réparer cet oubli. Mon chéri n'a jamais voulu, pourtant nous n'étions pas spécialement pressés, deux libraires étaient disponibles en caisse et nous savions tous les deux qu'il serait un peu embarrassant d'offrir un présent non emballé. A cette heure, je n'ai toujours pas bien compris ce qui le bloquait. "Cela fait le type qui se ravise..." Celui qui a oublié qu'il faisait un cadeau? "Tu sais bien que je suis inadapté..." se justifie-t-il en voyant mon exaspération. Suis-je si insensible et balourd pour ne pas comprendre sa gêne? Pourquoi ne parviens-je pas à accepter simplement cela? Est-ce que je m'occupe de ce qui ne me regarde pas? La vérité c'est que je suis une mère juive.

Heureusement, j'obtiens souvent gain de cause: nous fûmes gênés lors de la remise du cadeau "Euh, on vous a pris un livre, ne regardez pas le prix..." mais au retour - dans un train plus rempli que je ne l'avais estimé - il aura fallu quarante minutes pour qu'il quitte le sas du wagon où il s'était installé et me rejoigne sur des sièges réservés... à partir d'une gare postérieure à notre point de chute. On ne sait jamais, des fois que les gens aient posé l'option "siège froid à mon arrivée". Du reste, comme il me l'a expliqué, il était bien plus au calme pour lire assis sur sa valise. Je reconnais que le wagon comportait un bébé navigant dans l'allée et quatre préadolescentes munies d'une armada de consoles/mp3/magazines/jeux/friandises par des parents trop généreux.

Quelqu'un a le Cosmo avec le dossier "Couples fusionnels, mode d'emploi pour s'en sortir"?


V.

PS: Hors de question de l'échanger. Fin de la discussion!

dimanche 12 avril 2009

J'en aurais fait une jeu-nice

Ça n'a l'air de rien, mais pour moi, c'est un tour de force - et je l'ai réalisé tout seul, comme un gland grand! J'ai enfin fait quelque chose de ma page perso chez Frite!
Et exploit dans l'exploit, j'en ai profité pour réinvestir ce que j'ai appris auprès d'Astro le petit robot pour vous offrir un petit jeu en rapport avec Nice et sa région (oui, je réinvestis mes vacances, aussi : dans mon métier, on recycle tout et tout est prétexte pédagoguique).

C'est par ici et c'est pas sorcier : il suffit de remplir les cases correspondant à la définition (en bas à gauche, vous trouverez, si vous le désirez, un indice et même un anagramme - mais ça, c'est tricher).

Alors, quel score?

Pitou G.

vendredi 10 avril 2009

Le dernier métro

Fin de la parenthèse azuréenne : il a bien fallu reprendre le train vers le nord. À l'aller, le Lady's night avait eu 40 minutes de retard. Au retour, le TGV classique n'a pas fait mieux : une contrôleuse en fin de parcours et à la voix molle nous l'a bien assez répété : "En raison... d'une interven...tion de la .... policeunationale... en gareude... Toulon... nous circulons... toujours avec... 40 minutes... de retard... vers notre... terminusseu. Je répète..." Entre chaque tronçon de phrase, elle s'arrêtait de longues secondes c'est tout juste si on ne l'entendait pas tourner les pages de son aide-mémoire. À ce détail près, le retour fut plus confortable que l'aller. À croire que je préfère les bébés qui vomissent deux bolées de lait sur leur mère que voyager dans une boîte de nuit.

Mais avant d'arriver chez Taphanie et Huck, nos hôtes parisiens, il nous fallait encore subir l'épreuve de la ligne 13, à minuit. La ligne 13 a ceci de particulier qu'elle est bondée à toute heure, et minuit un jeudi soir n'est pas une meilleure heure que les autres. Dans l'un de ses irrésistibles accès d'optimisme qui le rendent si adorable, mon homme a zigzagué entre des massifs de gens : "on sera plus tranquille dans le dernier wagon". Je dois reconnaître qu'il y avait un peu moins de monde qu'ailleurs, peut-être à cause du groupuscule franco-espagnol qui beuglait sa joie et sautait partout en rythme. À un moment, ils se sont époumonés en choeur : "Typhaine wou! Typhaine wou!" et la-dite Typhaine, une brune à gros seins, s'est exclamé que c'était contre sa religion. Je ne veux même pas savoir quel était le sous-texte de "Typhaine wou!", même si je subodore que ça avait à voir avec sa particularité physique sus-mentionnée.
De toute façon, je n'ai pas trop eu le temps de me poser la question, puisqu'un monsieur avec l'un de ces couvre-chefs ridicules et multicolores en forme de parapluie a réagi à cette histoire de religion : "Quoi? Quoi? C'est quoi sa religion? Elle est quand même pas bonne soeur! De toute façon, les bonnes soeurs, on va toutes les... on va toutes les... on va toutes les..."
Inutile de vous dire que je m'attendais tellement à ce qu'il les baise toutes, que j'ai été surpris quand est venue la suite (et à en juger par la stupeur qui est tombée sur toute la rame, je crois que je n'ai pas été le seul) : "on va toutes les exciser!"
Les Franco-espagnols ont jugé judicieux de ne pas relever, et ça en serait resté là si deux kékés à casquette et boutons n'avaient pas remonté tous le wagon en marchant sur les gens à la recherche de "la bagarre, ouais, nous c'est de la bagawé qu'on veut, on est des purs brutals (sic)". Notez bien que quand je dis qu'ils marchaient sur les gens, ce n'est pas une vue de l'esprit : ils nous ont piétiné les orteils comme si nous n'existions pas. Arrivés à deux centimètres des brunes à gros seins ibériques, c'est à dire précisément sur les pieds de mon homme, les kékés purulents ont commencé à vociférer des "que de la meuf à baiser, on va toutes les baiser!"
À la station suivante, les joyeux Espagnols sont prudemment descendus, tandis que le monsieur avec le parapluie sur la tête, qui s'est avéré être un philosophe des sous-sols, entreprenait de faire la morale aux deux excités :
"Je vais vous dire : la meilleure des bagarres, c'est dans un lit qu'on la fait, entre un homme et une femme. Et vous savez comment on casse la gueule d'une fille? Tu mets ta langue dans ta bouche et tu tournes! Les jeunes d'aujourd'hui, ils savent plus comment séduire une fille!
_ Ouais, nous on les baise, on est des 100% brutals (re-sick sic)"

Comme disent les jeunes, ça passe crème (merci Taphanie pour tes tuyaux linguistiques). Vive la ligne 13. Et surtout, vive la Providence qui nous a fait sortir à la station d'après!

Pitou G.

mercredi 8 avril 2009

À Nice étoilés

Pour vous faire patienter, quelques photos :

Une sirène hante les ruines du château, démantelé sur ordre de Louis XIV

"Dolceacqua dans la vallée de la Nervia : L'endroit est superbe, il y a un pont qui est un bijou de légèreté" (Claude Monet). Ça valait bien un petit saut en Italie!


J'en suis bien Eze...

À très vite...

mardi 7 avril 2009

Ladies’night

Je vous écris en direct différé depuis un concept-train, l’ID-night (rebaptisé par nous Ladies night à cause d'une chanson des lapins crétins). La vraie ID, c’était de rejoindre pour pas cher la Côte d’Azur. On a déjà emprunté plusieurs fois un train-couchette, c’est un moyen de locomotion qui vaut le détour : c’est pratique, on bouge et on dort, on ne voit pas le temps passer. Mais l’ID-night ne partage pas les mêmes valeurs. Ce qu’il aime, c’est le bruit. Un happening sur rail.

“On a qu’à prendre des places en Première classe : on sera plus tranquilles.” Malheureusement, les penseurs qui président à l’alchimie de l’ID-night n’ont pas la même conception du luxe. : les gens paient plus cher pour se vriller les tympans, non? Le calme, ça intéresse les prolos, ceux qui n’ont pas les moyens de se payer une r°lex. Alors on va coller le wagon nouba aux compartiment 1ère classe.

La musique qui vrombit, on peut en faire abstraction. Je me rappelle mes lectures de Sénèque, “ que je meure si le silence est aussi nécessaire qu’on le croit au travail”, et ça passe, ça se laisse oublier. Non, le vrai problème, c’est les gens. Pendant que je tapote ces quelques lignes, une digne demoiselle hurle dans son portable son désarroi de se retrouver dans le Ladies night. Bon, le désarroi, en V.O., ça donne “tain c’est trop ouf je suis toute seule comme une grosse naze je me fais iech tu peux pas savoir comment en plus j’ai trop envie de gerber tu sais c’est pire quand t’as pas mangé la gerbe qui veut pas sortir et tout et comment ça va avec la Sofia dans la cité on lui jette des cailloux...” Là, il faut vraiment que j’arrête d’écouter sa conversation. Vous avez compris qu’elle a trouvé sa façon à elle de remédier à son ennui : ennuyer les autres. Que l’inventeur du forfait week-end soit maudit, lui et toute sa race jusqu’à la sagem septième génération.
Mon homme a fui dans un wagon où on a éteint la lumière. Moi, je resterai là jusqu’au bout, comme le brave que je suis. Malgré mes deux voisins qui parlent de tout et de rien depuis deux heures, l’un à voix basse, l’autre en hurlant : le beugleur connaît la soeur de la meilleure amie de l’ex de Bruno Vandéli, adore les pralines Le°nidas et est intimement convaincu que dépecer signifie “enlever la peau” (“on dit bien dépecer le poisson, non?” non). Le mot psychanalyste revient sans cesse dans leur conversation, accompagnement de ricanements. Je ne voudrais pas passer pour un parano, mais j’ai la conviction de plus en plus grande que le psychanalyste, c’est moi...

Braves ou pas, la prochaine fois, on prend un train-couchettes.

Pitou G.

P.S. : youki les vacances, il fait trop beau sur la côte de Bazur (comme disait mon V. quand il était petit).

lundi 6 avril 2009

Frauder n'est pas jouer

Voilà ce que j'ai trouvé dans notre boîte aux lettres :


Il y en a qui ont le génie des déclarations... Du message ou du support, je ne sais pas ce qui m'effraie le plus. Au secours!

samedi 4 avril 2009

L'expérience de la solitude

Titre un rien pompeux pour ce que j'en ai vécu. Depuis dix ans, rares furent les séparations et les moments l'un sans l'autre. Cette semaine fut l'occasion d'un de ces moments.
- Une formation à 2h30 de route de la maison? Et deux jours de suite? Tu devrais aller dormir chez la douce Peo-Peo et son blagueur de mari.
- Ah oui... comme ça tu seras tranquille!

G. est donc parti à l'aube mercredi. Les cours du matin furent plutôt sympathiques: aucun soipon vradil dans le dos, juste une facétie des 4e latinistes, qui se sont cachés dans un recoin du couloir avant d'entrer en classe et m'ont souhaité un joyeux anniversaire sonore et à contre temps. Du reste, j'ai gratifié l'intervention la plus stupide d'un bon calendrier de l'avent, préalablement emballé façon c'est-une-super-bédé.

Mais alors cette expérience de la solitude?

Rien de révolutionnaire mais un sentiment étrange, les prémisses d'un dérangement: je redécouvre mes tendances maniaques, range conscieusement et avec plaisir ce que je laisse facilement traîner habituellement. Cela me rappelle nos débuts, lorsqu'il rentrait chez ses parents le week-end et que je restais seul dans notre appartement: je passais une bonne partie du samedi à tout nettoyer. L'ordre des objets me rassure, me rattache. Je parle à mes chats, à mes plantes, à moi-même. Bref, je meuble l'absence de G.

Cette absence, c'est toujours l'avant-goût du deuil. Comme lorsque l'on se prend à dire: "Et s'il ne revenait pas?" J'ai bien conscience de la posture romantico-tourmentée à laquelle cette pensée conduit, mais j'y souscris toujours avec un effroi coupable. Il s'agit peut-être de se prémunir d'une perte inévitable - sauf à disparaître le premier - de se mithridatiser. Après tout c'est plus facile que de se préparer à sa propre mort - on ne saurait la penser, si ce n'est comme une fiction dont on serait le spectateur invisible, à l'image de ces narrateurs défunts et omniscients qui peuplent nombre de séries.

Le film d'Ozon Sous le sable, récit d'un deuil impossible, où la folie remplace l'absent, m'a particulièrement touché, quand il laissait G. de marbre. Trop chiant, dit-il.
Pourtant, il déteste quand le matin il ne me trouve pas à ses côtés au réveil, alors qu'un instant auparavant - l'instant d'un cycle de sommeil - j'y étais.

Bien sûr il est revenu sain, sauf et enchanté de sa formation donnée par Astro le petit robot sur les langues anciennes, mettant une fin provisoire à mon léger délire.
- Travailler et vivre ensemble, n'est-ce pas trop pour votre couple?
- Cela ira, merci.

V.