Le blog coruscant et capricant d'un couple de garçons en retour d'exil

samedi 2 août 2008

Le monstre des Issambres

Ambiance musicale : les dents de la mer.

En ce début de matinée, la mer est calme, translucide, et la plage encore peu fréquentée. Mon Pitou V de mari barbote mignonnement à cinq mètres du rivage, en m’envoyant de petits signes de tendresses par intermittence. Après lui avoir répondu d’un sourire, je me replonge dans mon roman.
Soudain, un cri d’épouvante déchire l’azur. Cette voix grave, dont l’effroi n’entame pas la virilité, c’est celle de mon homme! Je lève les yeux et vois sur son visage une indéchiffrable grimace : douleur, gêne, amusement? J’entends le rire sonore d’un de mes voisins, puis son commentaire (mais qu’est-ce qu’il nous fait?). Le reste du public a plutôt l’air inquiet; des enfants blonds se sont même figés dans leur jeu...

***

En ce début de matinée, la mer est calme, ses eaux translucides et peu fréquentées. Je barbote à cinq mètres du rivage, en guettant sa peau douce et claire. Impossible de l’approcher : il n’arrête pas de bouger. J’observe, entre deux eaux.
Soudain, j’entrevois le moment d’agir. Il a cessé de gesticuler, je fonds sur sa jambe et lui mords le genou. La surface de l’eau vibre soudain d’une puissante rumeur. Il a hurlé. J’ai pas perdu ma journée!

***

Les dents de la mer sur la côte varoise

Un poisson facétieux de cinq centimètres de long a créé la panique sur une plage des Issambres, sur la commune de Roquebrune-sur-Argens, en pinçant les mollets des baigneurs. Les autorités ont immédiatement réagi et ont interdit l’accès de la plage aux estivants.

Je me baignais tranquillement lorsque j’ai senti qu’on me pinçait au genou. J’ai poussé un cri de surprise et ai dégagé vivement ma jambe. J’ai alors glissé sur un caillou, me blessant au pied gauche...” a déclaré l’un d’entre eux, qui préfère garder l’anonymat. Une vacancière, Mme Pitou F., confirme: “Il y a bien des poissons mordeurs: j’en ai vu un m’attaquer la jambe, mais je n’ai pas été vraiment surprise.” Voilà qui ne va pas relancer la fréquentation touristique!




P.S. : N'oubliez pas de nous communiquer votre classement romain dans le message précédent.

8 commentaires:

Anonyme a dit…

oui, bon, les hommes romains c'est pas ma tasse de thé. Trop rondouillards des joues et compassés de la quéquette. je préfère un bon barbare poilu aux yeux de braise et qui bouffe de la viande crue tiédie par son fessier musclé...euh je déborde, là...Voyez où mènent les fantasmes des mamies!

Alcib a dit…

Quelle vie dangereuse mènent les vacanciers ! Je fais bien de ne pas prendre de vacances !

Anonyme a dit…

Franchement ces mecs , ce n'est pas du tout mon style . Je préfère et de loin, celui de L***s
Alors le classement : ils ne sont pas beaux et ne me font pas envie ! Na !!!

Bonne bouffe les poissons...

TAdF

V à l'Ouest a dit…

Bain de mer pour moi hier dans l'océan agité (grande marée): je n'ai été molesté que par des algues.

Anonyme a dit…

Quel est le nom de la bête? Et l'épuisette pour le capturer, elle était où? Avec quelques spécimens, Pitou V. pourrait bien cuisiner quelque chose!
Jebaguenaudedanslespaturages.

Guilitti a dit…

et pis d'abord, c'est qui Mme Pitou F?

Anonyme a dit…

Vus !

Les Pitous a dit…

Larkéo=> Il y en a pour tous les goûts, dans Rome, c'est ça qui est formidable, même de la brute chevelue (qui finit d'ailleurs sodomisé dans des latrines, pour changer...)

Alcib=> Ce n'est pas que j'aime vivre dangereusement, mais pour des vacances, ça vaut le coup de prendre des risques, non?

TAdF=> Tu n'as pas apprécié le dossier Brutus? Je ne pensais un plus fin latiniste!

Vincent=> Tant qu'on échappe aux méduses?

Belle des Champs=> Il paraît qu'on appelle ça des "gobis" parce que ça gobe tout ce qui passe près de leurs ouïes; mais il semble que ce soit une appellation très locale!

Guilitti=> Mme Pitou F, c'est ma maman! Même que c'est elle qui m'appelle Pitou depuis que je suis tout petit. Et elle n'a jamais arrêté, malgré mes suppliques. Elle m'a eu de guerre lasse.

Anonyme=> Message laconique. Aurions-nous fréquenté la même plage?