Le blog coruscant et capricant d'un couple de garçons en retour d'exil

jeudi 14 août 2008

Le prix de la vie

Vérité assénée par la conseillère financière de notre copine Tonky (atteinte de natalite) :

« Mais ça ne coûte rien d’élever un enfant ! Le prix d’une Barbie n’a pas bougé en vingt ans ! »

On en déduira que :

- Élever un enfant se résume à lui faire vivre sa vie par procuration, en secouant une traînée blonde de la table de la cuisine à la salle de bain (je n’ai toujours pas pardonné à Barbie d’avoir largué Ken pour cet abruti de Blaine).

- Un enfant d’aujourd’hui joue à la Barbie (on ne fait pas de discrimination sexuelle, sur ce blog) de 3 à 15 ans, refuse obstinément de se coller à l’oreille un téléphone portable dernier cri (histoire de savoir combien ils auront d’enfants, avec qui et par quel moyen*) et considère avec dédain consoles et ordinateurs. Un enfant n’a pas de désir, hormis celui de dormir avec sa Barbie. Beaucoup de parents gagneraient à se le rappeler.

- Barbie garde vos enfants quand vous allez travailler, elle est rudement dévouée (elle a élevé quasiment toute seule sa sœur Shelley : on omet trop souvent de dire que la maman de Barbie est une mère alcoolique et irresponsable qui a fini en taule à force de battre ses filles).

- Un enfant n’a pas besoin de manger, de faire du sport, ni surtout d’aller à l’école ou de faire des études.

- Ce sont les banquiers qui ont fait de la France la nation la plus féconde d’Europe, même sans le secours de l’Eglise catholique. Ils sont tous de mèches avec le ministère des affaires familiales.

C’est marrant, notre banquier à nous ne nous a pas servi le couplet de la paternité heureuse…

Pitou G.

* Tu veux connaître la taille de ton prochain copain, tape vite le 3***** sur ton téléphone mobaïle !


7 commentaires:

Fyfe a dit…

'tain mais d'où il sort ce Blaine ??
Pourquoi on ne me dit JAMAIS rien à moi !
Moi je veux bien acheter une Barbie blondasse en guise d'éducation de l'alien, mais encore faudrait il que je puisse contrôler ses fréquentations, non mais...

Guilitti a dit…

j'ai tout fait pour évitert ça, mais sa nourrice a offert à notre puce sa prmemière barbie ! argh.. elle ignore l'existence de Ken ou Blaine, mais s'est jetée sur les action man de ses frères pour faire le papa.. donc non ça coute rien, j'ai même pas acheté ces jouets-là ! (sinon, à 15ans, qu'est-ce que ça bouffe en cachette... mon chocolat... )

Dom a dit…

Les barbies c'est super pratique pour servir d'otages au GI Joe qui peuvent ainsi montrer tout leur génie militaire en les exfiltrant de la jungle du salon après s'être battu contre les moutons du canapé et le chat familial.

Ohhh. Quand même.
Tout le monde sait cela.

Anonyme a dit…

Quoi, quoi ?
Mais... mais... Ken est libre, alors ?

V à l'Ouest a dit…

Parait que Barbie aurait été tondue après la libération. A vérifier.

Musiquette a dit…

au secours ...j'ai encore le camion Barbie.....

Anonyme a dit…

La toute dernière phrase de ce billet n'est pas sans me rappeler mon dernier passage éclair chez les Pitous, durant cet intermède publicitaire interrompant cette gloire du PAF (je parle de "Mon Merveilleux Anniversaire", que ces vauriens de Pitous m'ont quasiment forcé à regarder, ce qui m'a valu un déboitement du maxillaire à force d'être hypnotisé par la lie de la bêtise humaine - et télévisuelle). Il me semble avoir sorti ce spot publicitaire (remanié par mes soins), mais la pudibonderie et le littéralement correct des Pitous les ont sans doute empêchés de le réciter tel quel : (voix d'adolescente hystérique qui semble découvrir qu'elle a un clitoris) "Pour connaître la longueur de la q...e de ton ptit copain, envoie BRAQUEMARD au 622*2"

Voilà pour la page poétique de ce soir... moi aussi je m'ennuie et je déteste toujours autant les jours fériés !

Gros bisous de Roseline