Un amour qui remonte au siècle dernier, pensez donc... Neuf ans que nos partageons nos vies. Allez, je vous épargne le dessin de coeur formé de minuscules 9.
Ce fut un anniversaire un peu spécial, puisque mon futur ministre de mari n'était pas auprès de moi. Enfin, il ne le fut que furtivement : en transit entre l'Amiénie et le pays nantais, Pitou V., accompagné d'une amie, a fait une escale gourmande chez nous (et pas juste pour me faire remarquer que j'avais omis d'acheter le pain et n'avais rien compris à ses instructions culinaires).
Pour célébrer notre anniversaire, il est venu avec deux cadeaux très symboliques. Le premier est un trousseau de clés, celui que j'avais perdu lors de notre déménagement. Je tiens énormément à ce porte-clé en forme de masque vénitien que mes parents m'ont offert quand j'étais tout minot, en même temps que mes premières clés de la maison. Sa chute dans l'ascenseur, suivie d'une longue captivité dans un tiroir oublié d'une entreprise de maintenance bien peu méticuleuse, m'avait beaucoup attristé (I'm a material boy).
Le deuxième paquet provenait d'une bijouterie. L'écrin était de taille à accueillir un anneau, mais je ne voyais pas pourquoi Vincent m'aurait offert une bague, alors que nous avions déjà trouvé celle de mes rêves (ouais, j'essaie de relancer la fréquentation de Quaidesomme). C'en était pourtant bien une, sauf que c'est à son doigt que je l'ai passée. Cadeau symbolique ou rappel que je suis une telle calamité en matière de cadeaux qu'il vaut mieux qu'il se les fasse à lui-même? Beaucoup de gens s'étonnaient que je sois le seul de nous deux à porter une "alliance", voilà leur besoin d'équilibre enfin assouvi.
Mon homme est hélas reparti bien vite, et la maison ne m'a jamais semblé aussi vide. Neuf ans...
Pitou G.
P.S. : 9 ans, c'est les noces de quoi? (on sent toute ma maîtrise de la langue française dans la formulation de cette question).
Ce fut un anniversaire un peu spécial, puisque mon futur ministre de mari n'était pas auprès de moi. Enfin, il ne le fut que furtivement : en transit entre l'Amiénie et le pays nantais, Pitou V., accompagné d'une amie, a fait une escale gourmande chez nous (et pas juste pour me faire remarquer que j'avais omis d'acheter le pain et n'avais rien compris à ses instructions culinaires).
Pour célébrer notre anniversaire, il est venu avec deux cadeaux très symboliques. Le premier est un trousseau de clés, celui que j'avais perdu lors de notre déménagement. Je tiens énormément à ce porte-clé en forme de masque vénitien que mes parents m'ont offert quand j'étais tout minot, en même temps que mes premières clés de la maison. Sa chute dans l'ascenseur, suivie d'une longue captivité dans un tiroir oublié d'une entreprise de maintenance bien peu méticuleuse, m'avait beaucoup attristé (I'm a material boy).
Le deuxième paquet provenait d'une bijouterie. L'écrin était de taille à accueillir un anneau, mais je ne voyais pas pourquoi Vincent m'aurait offert une bague, alors que nous avions déjà trouvé celle de mes rêves (ouais, j'essaie de relancer la fréquentation de Quaidesomme). C'en était pourtant bien une, sauf que c'est à son doigt que je l'ai passée. Cadeau symbolique ou rappel que je suis une telle calamité en matière de cadeaux qu'il vaut mieux qu'il se les fasse à lui-même? Beaucoup de gens s'étonnaient que je sois le seul de nous deux à porter une "alliance", voilà leur besoin d'équilibre enfin assouvi.
Mon homme est hélas reparti bien vite, et la maison ne m'a jamais semblé aussi vide. Neuf ans...
Pitou G.
P.S. : 9 ans, c'est les noces de quoi? (on sent toute ma maîtrise de la langue française dans la formulation de cette question).
7 commentaires:
Ah, mais il fallait m'appeler ! Je serais venu te tenir compagnie. Je sais, je sais ; ma présence ne remplacera jamais celle du Pitou aimé...
D'ailleurs, je n'aurais pas été bien loin. J'ai passé la dernière semaine au lit, ou presque. Et seul, en plus.
J'avais d'ailleurs les neurones aussi congestionnés que tout le reste, au point d'oublier même la date de ce 9e anniversaire ; j'en suis désolé.
Je vous souhaite un très joyeux 9e anniversaire ! Et je souhaite qu'il y en ait encore 9 fois 9 autres.
Quand je le pourrai, je lèverai mon verre à votre santé.
Un 9e anniversaire, c'est un anniversaire de poterie, d'osier ou, pour les modernes, un anniversaire de cuir (mais allez-y doucement ;o) En matière de cuir, je préfère le canapé aux accessoires que l'on vend dans certaines boutiques ; j'ai un blouson noir, cependant.
La langue française, c'est celle qui taquine les amygdales du copain ? ;o)
Et merci pour le retour émouvant dans les pages de Quai de Somme.
Bon anniversaire d'amûr les Pitous !
(parfois je me dis que je devrais moi aussi instaurer le concept du cadeau que je me fais moi-même, symbolique ou pas :))
Joyeux anniversaire, les Pitous. :-)
9 ans noces de faïence (http://www.anniversairedemariage.com) ... c'est de la vaisselle qu'il aurait dû ramener!
Joyeux anniversaire les Pitous, que votre bonheur dure au moins jusqu'au chinchilla.
J'aime les amours d'hommes qui durent, les amours durs d'hommes. Joyeux anniversaire.
Votre billet me fait faire mes comptes, malgré moi. En 1999, quelques mois après votre rencontre, c'étaient 9 ans pour moi qui se terminaient. Et là, 7 ans, réduits à rien du jour au lendemain. Alors de savoir que chez d'autres - et pas les moins sympathiques - ça tient bon, ça fait passer l'amertume. Merci les gars.
ringue ringue ringue ringue
ringue ringue ringue ringue!
c'est que mon opinion, et j'la partage!
signé : le dur désir de durer!
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