Le mikado italien
L’histoire que je vais vous narrer remontre à très très loin, à une époque tellement ancienne que la légende s’en est emparé. En ces temps mythiques, les hommes sortaient à peine de la barbarie ; ils allaient encore à demi nus à travers une nature prodigue ; des héros nés de dieux débarrassaient encore le monde de créatures monstrueuses ; en ces temps mythiques, ce blog était encore régulièrement alimenté. Ouais, ça fait un sacré bail !
Deux jeunes garçons innocents, Pitou Sisyphe et Pitou Tantale tâtonnaient à l’aube et à l’aveuglette dans leur cuisine sans se douter le moins du monde qu’ils exposaient leur âme insouciante à un supplice éternel.
La tête pleine de projets de blognotes (des trucs tordants comme on n’en lit plus de nos jours), ils se disposaient naïvement à préparer leur petit-déjeuner. Leur pensée se tend, leur main itou, le placard s’ouvre brusquement. Trop brusquement. Météore inexorable, le paquet de spaghetti s’abat sur le carrelage, se dispersant en un inextricable entrelacs de pâtes pour donner ça :
Il fallut à nos Pitous des siècles et des siècles pour venir à bout de l’enchevêtrement diabolique : si par mégarde l’un d’eux, en essayant d’extraire une pâte du tas, faisait bouger sa voisine, c’est deux autres paquets qui tombaient du ciel, plus gros, plus bio, plus imbroglio (c’est pour la rime).
On murmure qu’un jour, Pitou Sisyphe et Pitou Tantale seront libérés de la malédiction par le commentaire providentiel d’un lecteur de blog. Prions pour que l’élu se manifeste au plus vite. Prions pour que les réprouvés providentiellement sauvés n’aient pas, au cours de leur longue damnation, oublié leurs sujets d’articles...
Pitou G.
Deux jeunes garçons innocents, Pitou Sisyphe et Pitou Tantale tâtonnaient à l’aube et à l’aveuglette dans leur cuisine sans se douter le moins du monde qu’ils exposaient leur âme insouciante à un supplice éternel.
La tête pleine de projets de blognotes (des trucs tordants comme on n’en lit plus de nos jours), ils se disposaient naïvement à préparer leur petit-déjeuner. Leur pensée se tend, leur main itou, le placard s’ouvre brusquement. Trop brusquement. Météore inexorable, le paquet de spaghetti s’abat sur le carrelage, se dispersant en un inextricable entrelacs de pâtes pour donner ça :
Il fallut à nos Pitous des siècles et des siècles pour venir à bout de l’enchevêtrement diabolique : si par mégarde l’un d’eux, en essayant d’extraire une pâte du tas, faisait bouger sa voisine, c’est deux autres paquets qui tombaient du ciel, plus gros, plus bio, plus imbroglio (c’est pour la rime).
On murmure qu’un jour, Pitou Sisyphe et Pitou Tantale seront libérés de la malédiction par le commentaire providentiel d’un lecteur de blog. Prions pour que l’élu se manifeste au plus vite. Prions pour que les réprouvés providentiellement sauvés n’aient pas, au cours de leur longue damnation, oublié leurs sujets d’articles...
Pitou G.
8 commentaires:
c'est quoi cette histoire de providentiel commentaire ? Je n'ai pas le mode d'emploi, prière de me le faire parvenir au plus vite si vous voulez que le service rendu soit à la hauteur de vos attentes !
Cette histoire de commentaire providentiel, c'est une astuce pour obetnir plein de réactions sur cet article. C'est un appel lancé pour nous sauver, quoi...
Ah ben, dites : il était vraiment temps de s'y remettre, là ! Et j'accepte l'excuse N° 4 parce que je suis bonne pâte...
Bien contente de vous revoir, je n'y croyais plus !
L'excuse ne dit pas si vous avez mangé les pâtes ou non ?
Un truc tout simple pour ne pas avoir à ramasser par terre les spaghettis dispersés : il faut simplement conserver en permanence sous le placard contenant les pâtes une grande marmite d'eau bouillante. Si les spaghetti y tombent, par choix ou par accident, ils ne se dispersent pas sur le plancher (économie de temps) et se mettent à cuire immédiatement (économie de jus de neurones pour décider le menu du prochain repas).
"à l’aube et à l’aveuglette" J'aime cette figure de style (même si j'ai oublié son nom...) ^^
Je suis vraiment contente de vous voir de retour parmi nous!
PS: Et j'aime aussi quand on raconte les histoires à la manière des mythes...
Didier => ça ne m'étonne pas de toi, grand bourru!
Catherine => merci; ça n'a pas été facile de revenir. Je crois que plus j'attendais, plus j'appréhendais le retour sur la toile. C'est que j'en ai manqué des choses! En fait, je suis très content de m'y remettre. Ecrire ici me manquait plus que je ne le supposais.
Alcib => C'est une idée à creuser. Merci pour tes encouragements lors de notre dernier dialogue; tu vois, on n'a pas trop tardé à s'y remettre après cela!
Inci => Merci aussi d'être repassée plusieurs fois sur ce site malgré notre silence. Cette figure est un zeugma-attelage, si je ne m'abuse, et je l'aime moi aussi beaucoup.
Toute nouvelle lectrice au moment où vous avez quitté -provisoirement- le navire, je me suis esquintée, jour après jour, à venir constater que la chat qui figurait sur le dernier article était bien à la même place ... et puis j'ai fini par espacer mes visites ... et voilà, c'est maintenant que vous réapparaissez ! Mieux vaut tard que jamais, n'est-ce pas ? Bon retour chez vous, alors !
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