L'anecdote suivante n'est pas de première main : c'est un ragot de salle de gym (puisque je vous dis que ça ne sert pas qu'à se muscler!) que Follet a lui-même recueilli auprès d'une autre personne. Mais je la tiens pour vraie : elle est tellement représentative du Bigboss...
Acte I : En janvier, deux secrétaires avaient apporté des chocolats, pour égayer les pauses café de l'administration. Pour une raison qui m'échappe une peu, les boîtes ont été stockées dans l'armoire du chef, dans l'attente de jours meilleurs, je suppose (le temps que tout le monde digère la dinde aux marrons).
Acte II : Je ne sais pas si on vous a prévenu, mais il se trouve qu'on a eu un peu de neige, cette année. Venir à Haquenée, en plus d'être globalement inutile étant donné les effectifs (-0, comme la température extérieure - voire intérieure, côté salle des profs), tenait de l'exploit pour les malheureux qui entreprenaient de venir autrement qu'à pieds (bottes en caoutchouc de rigueur, c'est sauvage et sexy), en raquette ou en traineau. Le parking était évidemment impraticable. Les différentes instances contactées ont trouvé plein de bonnes raisons pour ne pas intervenir. On ne va pas pleurer : ça nous a fait des vacances à vil prix (c'est à côté de Chamonix). Le Bigboss a cependant fait jouer ses relations (la cousine de son beau-frère a un oncle qui dirige une entreprise de construction, ou un truc dans ce goût-là) et deux messieurs ont passé une journée à tout déblayer sur leurs gros tracteurs. Pour les remercier, il a exhumé de son placard les deux boîtes de chocolats, sans rien dire à personne. Pas de quoi jaser là-dessus. À la limite, c'est dans l'ordre des choses; les boîtes étaient là, elles ont dépanné.
Acte III : Il se trouve que le secret du Bigboss n'était pas si bien gardé : un témoin du détournement chocolatier a prévenu une des secrétaires qui avaient apporté les boîtes - et que nous nommerons Scapina en raison de sa rouerie. Deux mois après les faits, celle-ci s'exclama au beau milieu de la pause café :
Acte I : En janvier, deux secrétaires avaient apporté des chocolats, pour égayer les pauses café de l'administration. Pour une raison qui m'échappe une peu, les boîtes ont été stockées dans l'armoire du chef, dans l'attente de jours meilleurs, je suppose (le temps que tout le monde digère la dinde aux marrons).
Acte II : Je ne sais pas si on vous a prévenu, mais il se trouve qu'on a eu un peu de neige, cette année. Venir à Haquenée, en plus d'être globalement inutile étant donné les effectifs (-0, comme la température extérieure - voire intérieure, côté salle des profs), tenait de l'exploit pour les malheureux qui entreprenaient de venir autrement qu'à pieds (bottes en caoutchouc de rigueur, c'est sauvage et sexy), en raquette ou en traineau. Le parking était évidemment impraticable. Les différentes instances contactées ont trouvé plein de bonnes raisons pour ne pas intervenir. On ne va pas pleurer : ça nous a fait des vacances à vil prix (c'est à côté de Chamonix). Le Bigboss a cependant fait jouer ses relations (la cousine de son beau-frère a un oncle qui dirige une entreprise de construction, ou un truc dans ce goût-là) et deux messieurs ont passé une journée à tout déblayer sur leurs gros tracteurs. Pour les remercier, il a exhumé de son placard les deux boîtes de chocolats, sans rien dire à personne. Pas de quoi jaser là-dessus. À la limite, c'est dans l'ordre des choses; les boîtes étaient là, elles ont dépanné.
Acte III : Il se trouve que le secret du Bigboss n'était pas si bien gardé : un témoin du détournement chocolatier a prévenu une des secrétaires qui avaient apporté les boîtes - et que nous nommerons Scapina en raison de sa rouerie. Deux mois après les faits, celle-ci s'exclama au beau milieu de la pause café :
"Oh! Ce serait bien le moment de ressortir nos petits chocolats!",
la roublarde. Sans se démonter, le chef s'est levé, a ouvert l'armoire et a fait mine de s'étonner :
Comme le dit le dicton : À Scapin, escarpin de nuit."Je ne comprends pas : les boîtes ont disparu!"
Il faut quand même une sacrée dose de gonflerie pour jouer une pareille comédie. C'est sidérant, mais on reconnaît bien le bonhomme! En même temps, je ne l'imaginais pas une seconde aller acheter des chocolats pour remplacer ceux qu'il avait donnés de sa propre initiative. Et à bien y réfléchir, je le voyais assez mal confesser la vérité...
Pitou G.
2 commentaires:
En fait, votre chef aide ses secrétaires à garder la ligne, et, élégamment, il ne le leur dit pas.
Et vous, bande de tordus, vous croyez que c'est par fourberie, mesquinerie, radinisme, que sais-je encore???
Les chefs sont des incompris...
À Scapin, escarpin de nuit : j'en connais un qui a trop lu Le Prince de Motordu dans son enfance!
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