Le blog coruscant et capricant d'un couple de garçons en retour d'exil

dimanche 25 avril 2010

Les lauriers de Follet

On ne le dirait pas comme ça mais, avec son caddy orange et ses cols pelle à tarte (sans compter que je viens de lire sur Fessebouc qu'elle "sabille comme les hommes préhistorique" (sic et resic)), Cinderella est une femme à hommes, ce qui peut être très pénible quand on est soi-même un homme.
Etant donné que ses premières amours ne l'ont pas ménagée, il a fallu qu'elle se rabatte sur d'autres cibles moins farouches. Je lui connaissais un petit faible pour le riant D1kerquois qui lui répond toujours très gentiment - et ça l'amuse plutôt, parce qu'il met, dit-il, plein d'ironie dans ses réponses; mais moi qui l'ai déjà entendu parler à Cinderella, j'ai l'impression qu'il y met de la vraie délicatesse (ou alors c'est que je suis aussi quiche qu'elle). Mais son gros coup de foudre du moment, c'est Follet. Il y a une explication légitime à cette brusque adoration : il lui a sauvé la vie son cours.

Ce jour-là, pendant que tous les gens honnêtes travaillaient, Follet papotait avec une surveillante, quand un jeune Phidippidès les interrompit soudain :
"Au secours! Y a Brendan qui a coincé un bouchon d'effaceur dans son plâtre et madame Lalouze qui devient folle!"

N'écoutant que sa grandeur d'âme Rendu avide par l'évocation d'une telle curiosité, Follet, d'un bond, gagna la salle de Cinderella. Il m'a raconté que lorsqu'il est entré, il a vu la collègue figée dans une attitude bizarre, les yeux écarquillés et perdus dans le lointain. Il n'était même pas sûr qu'elle l'ait vu lorsqu'il a discrètement évacué Brendan, son plâtre et son bouchon (une histoire vieille comme le monde de démangeaison subplâtrales). Soit qu'il ait été dénoncé par les gamins, soit que l'oreille bionique de Cinderella ait reconnu son pas, le sauveur n'est pas resté anonyme. Le soir même, il a trouvé dans son casier une intarissable lettre de remerciements. Qu'il est doux d'être un héros...

Pitou G.

2 commentaires:

Guilitti a dit…

et c'est le début d'une grande idylle que tu ne manqueras pas de nous raconter, hein ??

Guilitti a dit…
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