Le projet trainait dans l'air depuis plusieurs mois, impulsé par la plus lol des Ashley. Guilitti en a peaufiné les détails pratiques avec maestria (c'est facile quand on a de l'aide!). Les Pitous ont pris en charge la partie artistique (parce que si le pain de courgette de mon Pitou V. n'est pas l'archétype de la création délivrée du carcan de la raison et du moule à cake*, je ne comprends plus rien à l'art, moi) et Musiquette le volet charcutier. Ça y est, l'événement le plus couru de la saison a eu lieu : le pique-nique-geek au bord de la Loire, au confluent des blogueurs.
Je ne vais pas m'étendre sur le menu plus-classe-tu-meurs, Guilitti l'a très bien fait chez elle. Ne croyez pas trop nos consoeurs blogueuses, trop polies pour avouer que mes calmars à la sétoise (ou assimilé) étaient juste mangeables**.
Après avoir grillé sur les bords de Loire, en bons suppots du IGWWT (In Good Weather We Trust), et pris le dessert dans le parc du château de Chaumont en papotant, on s'est rappelé qu'on avait acheté des billets pour le festival des jardins. Moi, je serais bien resté à discuter dans un coin de verdure, mais cela a sauvé Ashley d'une palpitante conférence sur les conseils de classe et mon homme voulait à tout prix voir un potager expérimental. Tant pis pour les photos de classe que j'avais apportées pour jouer à "Où est Catul?"
Le festival mettait les couleurs en vedette, même si certains créateurs-hortisculpteurs ont regardé le thème de très loin. Il y a eu quelques moments forts dans notre pérambulation jardinologique :
Je ne vais pas m'étendre sur le menu plus-classe-tu-meurs, Guilitti l'a très bien fait chez elle. Ne croyez pas trop nos consoeurs blogueuses, trop polies pour avouer que mes calmars à la sétoise (ou assimilé) étaient juste mangeables**.
Après avoir grillé sur les bords de Loire, en bons suppots du IGWWT (In Good Weather We Trust), et pris le dessert dans le parc du château de Chaumont en papotant, on s'est rappelé qu'on avait acheté des billets pour le festival des jardins. Moi, je serais bien resté à discuter dans un coin de verdure, mais cela a sauvé Ashley d'une palpitante conférence sur les conseils de classe et mon homme voulait à tout prix voir un potager expérimental. Tant pis pour les photos de classe que j'avais apportées pour jouer à "Où est Catul?"
Le festival mettait les couleurs en vedette, même si certains créateurs-hortisculpteurs ont regardé le thème de très loin. Il y a eu quelques moments forts dans notre pérambulation jardinologique :
- des gosses courant sur les marches humides de la Vallée des brumes, manquant se rompre le cou et les cordes vocales en braillant "Kumbayaaaaa" (mais ils ont bien réussi à nous rompre les tympans)
- Un espace intitulé "Couleurs captives" auquel il était impossible d'accéder (c'est un secteur Haute-sécurité pour plantes sociopathes)
- Un croquis énigmatique dont la préoccupation principale se résume en un mot : "Siège?"
- Une installation nommée Recto-verso où la couleur dominante était le rouge quand on la regardait dans un sens et, dans l'autre sens, le rouge.
Ce qu'Ashley et moi avons préféré, ce sont les panonceaux prétentieux qui glosaient les concepts des différentes structures d'agrément paysager :
"Grains de conscience2 est une exploration civilisationnelle du jardin à laquelle préside une intention métaphorique : le socle, évoquant l'Asie, figure la base; la prairie fleurie, allégorie de l'Europe rappelle la mesure de toute chose, tandis que les lignes résolument graphiques de l'Afrique mènent à prendre conscience de l'espace et des corps"***.
Certaines présentations brillaient par une pertinente justification de l'intitulé : "Pourquoi Etang donné? Parce que le plan d'eau était déjà là". À part inventer un titre que je cautionne à fond, qu'a donc fait le concepteur? À première vue, pas grand chose, sinon conceptualiser, justement, la "forme naturellement abstraite". Depuis cette découverte, je ne trouve plus le sommeil...
Je remarque quand même que beaucoup des installations ne valaient que par leur concept, parce que finalement, on voyait un peu partout les même plantes (pour toute question d'ordre botanique, s'adresser à Ashley), mais c'est sans doute parce que je suis un indécrottable esprit caustique et un béotien phytologique.
Inutile de descendre au fond du jardin pour aller voir si la rose... La notion que j'ai préférée, c'est celle du IRLC (In Real Life Concept) : cette journée entre blogueurs nous a permis de commencer les vacances en beauté.
Pitou G.
* Mais c'était ma faute : je lui avais dit de mettre plus de courgettes.
** Mais c'était la faute de Pitou V. : il n'avait pas acheté les mêmes calmars que d'habitude.
*** Bon, je brode un peu, mais l'esprit est là.
La polémique du jour : Que pensez-vous de cette fleur trop moche (comment ça, je vous influence?). Si vous aviez les mêmes dans votre jardin, hein que vous les arracheriez!
"Grains de conscience2 est une exploration civilisationnelle du jardin à laquelle préside une intention métaphorique : le socle, évoquant l'Asie, figure la base; la prairie fleurie, allégorie de l'Europe rappelle la mesure de toute chose, tandis que les lignes résolument graphiques de l'Afrique mènent à prendre conscience de l'espace et des corps"***.
Certaines présentations brillaient par une pertinente justification de l'intitulé : "Pourquoi Etang donné? Parce que le plan d'eau était déjà là". À part inventer un titre que je cautionne à fond, qu'a donc fait le concepteur? À première vue, pas grand chose, sinon conceptualiser, justement, la "forme naturellement abstraite". Depuis cette découverte, je ne trouve plus le sommeil...
Je remarque quand même que beaucoup des installations ne valaient que par leur concept, parce que finalement, on voyait un peu partout les même plantes (pour toute question d'ordre botanique, s'adresser à Ashley), mais c'est sans doute parce que je suis un indécrottable esprit caustique et un béotien phytologique.
Inutile de descendre au fond du jardin pour aller voir si la rose... La notion que j'ai préférée, c'est celle du IRLC (In Real Life Concept) : cette journée entre blogueurs nous a permis de commencer les vacances en beauté.
Pitou G.
* Mais c'était ma faute : je lui avais dit de mettre plus de courgettes.
** Mais c'était la faute de Pitou V. : il n'avait pas acheté les mêmes calmars que d'habitude.
*** Bon, je brode un peu, mais l'esprit est là.
La polémique du jour : Que pensez-vous de cette fleur trop moche (comment ça, je vous influence?). Si vous aviez les mêmes dans votre jardin, hein que vous les arracheriez!
3 commentaires:
sont-elles agréées par la FFB ? (fédé française de badminton) dans le cas contraire, un petit coup de desherbant est tout ce qu'elles méritent ! beurk !
(non non, G, ne me remercie pas d'influencer ainsi ton lectorat)
tro cheum la fleur, coman sa sfé tropa davoir sa dan son jardin la teuhon sur ta fa1000
T'as rien suivi au concept des jardins, c'était pas l'Afrique, c'était l'Océanie. Mais sinon je trouve ce compte rendu tutafé parfait (et je me demande bien ce que je vais mettre dans le mien tiens, pas merci)
Et je veux bien la recette des calmars à la sétoise pitouisée, parce que c'est vachement miam
ben écoute, sincèrement, je la trouve suffisamment bizarre pour ne pas la déclarer moche. Faut voir l'environnement. Mais je ne déteste pas...
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