J'ai eu très envie de vous refaire le coup de l'an dernier : refuser de publier de nouveaux messages tant que le message précédent n'aurait pas recueilli plus de 31 commentaires (l'an dernier, c'était 30, que le temps file à toute allure!). Ça m'aurait laissé le temps d'engranger quelques articles - les fameux articles super léchés que je vous promets depuis, ouhlala, fort longtemps. Mais soyons fair play : le chantage, c'est mal (et pas bon pour les stats).
Je vous laissai avant-hier sur un cri déchirant de détresse, puisque je me préparais mentalement à enchaîner une longue journée de labeur et trois conseils palpitants de suspense, avant de me visser à mon poste de pâtissier à la chaîne. Hosannah, en rentrant harassé au bercail, je fus accueilli par l'exquise odeur des muffins de mon homme. Ça m'a libéré une soirée en amoureux.
Le lendemain matin, j'ai voulu faire de mon anniversaire une fête : j'ai mis une cravate. J'ai failli mourir étranglé une ou deux fois, mais c'était classe. Je l'ai quand même enlevée lors de ma virée au cloub de gym avec Follet (et je ne l'ai pas remise, ouh le félon, en retournant bosser).
En rentrant dans ma salle de cours, j'ai trouvé le triptyque du tableau refermé : ça sentait le traquenard à plein nez. Et quand il s'est ouvert sur une flopée de messages d'anniversaire dans toutes les langues de la tour de Babibel, 26 voix adolescentes ont entonné à tue-tête le traditionnel happy birthday to you. Il s'était manifestement produit un genre de fuite. N'ayez jamais confiance en vos collègues : ces gens-là ne sont pas fiables. Après enquête, il s'avère qu'I. et Follet, avec la complicité de YoungFather, du sournois D1kerquois, maître ès hypocrisie ("Je ne savais plus si tu avais cours dans cette salle-là, alors j'ai demandé aux élèves de ne pas ranger les chaises sur les tables", judas!) et de combien d 'autres conjurés? Comme les mômes passaient par là - ces spizaètes ornais cherchent toujours à se délester de leurs sacs pendant la récréation - et que mes deux collègues avaient d'authentiques têtes de comploteurs, ils ont eu vent de toute l'affaire. Ils ont évidemment essayé de me dater au carbone 14.
C'est décidé : je continue le sport. Ils m'ont donné trois ans de moins.
Je vous laissai avant-hier sur un cri déchirant de détresse, puisque je me préparais mentalement à enchaîner une longue journée de labeur et trois conseils palpitants de suspense, avant de me visser à mon poste de pâtissier à la chaîne. Hosannah, en rentrant harassé au bercail, je fus accueilli par l'exquise odeur des muffins de mon homme. Ça m'a libéré une soirée en amoureux.
Le lendemain matin, j'ai voulu faire de mon anniversaire une fête : j'ai mis une cravate. J'ai failli mourir étranglé une ou deux fois, mais c'était classe. Je l'ai quand même enlevée lors de ma virée au cloub de gym avec Follet (et je ne l'ai pas remise, ouh le félon, en retournant bosser).
En rentrant dans ma salle de cours, j'ai trouvé le triptyque du tableau refermé : ça sentait le traquenard à plein nez. Et quand il s'est ouvert sur une flopée de messages d'anniversaire dans toutes les langues de la tour de Babibel, 26 voix adolescentes ont entonné à tue-tête le traditionnel happy birthday to you. Il s'était manifestement produit un genre de fuite. N'ayez jamais confiance en vos collègues : ces gens-là ne sont pas fiables. Après enquête, il s'avère qu'I. et Follet, avec la complicité de YoungFather, du sournois D1kerquois, maître ès hypocrisie ("Je ne savais plus si tu avais cours dans cette salle-là, alors j'ai demandé aux élèves de ne pas ranger les chaises sur les tables", judas!) et de combien d 'autres conjurés? Comme les mômes passaient par là - ces spizaètes ornais cherchent toujours à se délester de leurs sacs pendant la récréation - et que mes deux collègues avaient d'authentiques têtes de comploteurs, ils ont eu vent de toute l'affaire. Ils ont évidemment essayé de me dater au carbone 14.
C'est décidé : je continue le sport. Ils m'ont donné trois ans de moins.
Pitou G.
P.S. : merci pour vos commentaires sur le billet précédent!
P.P.S. : ils viendront bien un jour, les supers articles promis. C'est bientôt les soldes, tiens . Vous en aurez treize à la douzaine!
6 commentaires:
13 à la douzaine, ok, c'est noté !!
(furieuse envie de relire ce livre, tiens !)
Tu as raison: ne fais jamais confiance à un collègue! Surtout si c'est un ami! ;)
A la bourre, mais mieux veau tare que Jamet: Un P'tit Beurre c'est tout mou ! (comme on dit à Nantes)
Joyeux anniversaire! (même si je suis quelque peu à la bourre...)
Commentaire n°5 ... on y est presque !!
Des bizoos pour ton anniversaire :)
C'est chouette qu'ils t'aient donné 3 ans de moins, les morveux !!
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