Il y a trois ans, au restau lors d’une soirée en amoureux, s’est posée urgemment la question des témoins à notre mariage. Nous n’avons pas droit de nous marier? Un détail! Ce sont nos plus vieux vieilles amies qui s’y colleraient : Taphanie pour mon homme et Saby Banana pour ma goule. Pour leur tenue d’apparat, on hésite encore entre une jupette de majorette ou une crinoline bien bouffante. Vert pomme.
Soit que le menu nous ait posé problème, soit que nous n’ayons pas eu droit de nous marier (un tout petit contretemps), notre grand projet en est resté là. Mais 2012 arrive avec son lot d’espérances - comme l’a dit le monsieur qui a fait son laïus sur le “parcours citoyen” à mes élèves : “l’année prochaine, on change de président!”, le lapsus n’ayant fait rire que les adultes : le neurone de l’adolescent semblait assez peu réceptif ou déjà acquis à la non réélection de N.S. Un peu d’optimisme : le lapsus est peut-être bien un présage, auquel cas N.S. n’aura plus que ses yeux pour pleurer et ses deux mains pour pouponner, pendant que vos Pitous convoleront en justes noces. Quand on y pense, parmi tous nos amis, nos formons le couple le plus ancien; à l’exception de Veinarde et Bombasse, mais ce ne sont pas vraiment des amis.
Du coup, on a ressorti la jupette de majorette (ou la crinoline) de nos témouines de la naphtaline. Et nous travaillons activement à la liste des invités. C’est là que les problèmes commencent.
Pitou G. : Tu crois qu’on peut demander à ton père de venir sans sa grognasse?
Pitou V. : On ne peut pas ne pas inviter nos cousins. Ça me saoule!
Pitou G. : Pas tout nos cousins, rassure-toi!
Pitou V. : Le souci, quand on se marie à nos âges, c’est que tout le monde est en couple. J’ai pas envie de doubler ma liste, moi! Le mariage de ta cousine A est toujours prévu pour l’an prochain?
Pitou G. : On va attendre d’être officiellement invités avant de la prévoir, si tu veux...
Pitou V. Et puis il faut encore ajouter C et JL, leurs deux fils, leur future bru...
Pitou G. Et les G., leur fille, son copain... On en est à combien, là?
Pitou V. : Bon avec toute la famille, ça fait 45 adultes, 47 avec nous, disons 50, parce que c’est sûr qu’on a oublié du monde. Les gosses, ça compte pas, ça graille pas grand chose.De toute façon, il faut inviter tout le monde, en espérant que certains ne viennent pas.
Pitou G. :: On passe aux amis, maintenant?
Pitou V. : Pour les amis, c’est très simple : c’est l’équivalant d’une fête de l’été. Cette année, on était quarante. Zut, il y a plus de famille que d’amis! Bonjour l’ambiance!
Pitou G. : Si tu veux, on peut inviter des collègues pour rééquilibrer.
Pitou V. : Le problème avec les collègues, c’est que tu ne sais pas où t’arrêter : pourquoi lui et pas un autre?
Pitou G. : Mais parce qu’il est plus mignon, voyons! De toute façon, les collègues n’habitent pas loin : on peut se contenter de les inviter au vin d’honneur.
Pitou V., avec une moue : Vin d’honneur... Je n’aime pas cette expression. On pourrait appeler ça Collation nuptiale ou Goûter champêtre!
Pitou G. suurenchérant sur la moue : Mais bien sûr! On pourrait dérouler une pelouse synthétique et y planter, de-ci de-là, quelques pâquerettes factices! Et on prendrait tous un accent snobinard à la con, top classe!
Pitou V. : Bon, on réfléchira à un autre nom plus tard. En gros, c’est un mariage à cent personnes. Faisable. L’avantage, c’est qu’on va faire des économies sur la robe de mariée.
Pitou G. : On a la mairie, on a le maire... Il faut encore choisir le lieu de la fête - rien de moins qu’un château, bien sûr.
Pitou V. : Et le menu.
Pitou G. : Oh mon dieu, le menu! Une liste de mariage?
Pitou V. : Pour quoi faire? Le Limoges est déjà presque complet!
Pitou G. : Pas de cagnotte pour un voyage de noces (voyager, c’est surfait) ou pour la maison (on l’a déjà). Purée, ça craint trop de se marier à trente ans! Ça va se terminer en participation aux frais...
Pitou V. : On veut bien des sous, mais on n’a pas de projet.
Pitou G. : D’ici à 2013, on a le temps d’en avoir!
Evidemment, ce serait plus simple si l’autre était réélu. Mais faut pas déconner.
Pitou G.
Soit que le menu nous ait posé problème, soit que nous n’ayons pas eu droit de nous marier (un tout petit contretemps), notre grand projet en est resté là. Mais 2012 arrive avec son lot d’espérances - comme l’a dit le monsieur qui a fait son laïus sur le “parcours citoyen” à mes élèves : “l’année prochaine, on change de président!”, le lapsus n’ayant fait rire que les adultes : le neurone de l’adolescent semblait assez peu réceptif ou déjà acquis à la non réélection de N.S. Un peu d’optimisme : le lapsus est peut-être bien un présage, auquel cas N.S. n’aura plus que ses yeux pour pleurer et ses deux mains pour pouponner, pendant que vos Pitous convoleront en justes noces. Quand on y pense, parmi tous nos amis, nos formons le couple le plus ancien; à l’exception de Veinarde et Bombasse, mais ce ne sont pas vraiment des amis.
Du coup, on a ressorti la jupette de majorette (ou la crinoline) de nos témouines de la naphtaline. Et nous travaillons activement à la liste des invités. C’est là que les problèmes commencent.
Pitou G. : Tu crois qu’on peut demander à ton père de venir sans sa grognasse?
Pitou V. : On ne peut pas ne pas inviter nos cousins. Ça me saoule!
Pitou G. : Pas tout nos cousins, rassure-toi!
Pitou V. : Le souci, quand on se marie à nos âges, c’est que tout le monde est en couple. J’ai pas envie de doubler ma liste, moi! Le mariage de ta cousine A est toujours prévu pour l’an prochain?
Pitou G. : On va attendre d’être officiellement invités avant de la prévoir, si tu veux...
Pitou V. Et puis il faut encore ajouter C et JL, leurs deux fils, leur future bru...
Pitou G. Et les G., leur fille, son copain... On en est à combien, là?
Pitou V. : Bon avec toute la famille, ça fait 45 adultes, 47 avec nous, disons 50, parce que c’est sûr qu’on a oublié du monde. Les gosses, ça compte pas, ça graille pas grand chose.De toute façon, il faut inviter tout le monde, en espérant que certains ne viennent pas.
Pitou G. :: On passe aux amis, maintenant?
Pitou V. : Pour les amis, c’est très simple : c’est l’équivalant d’une fête de l’été. Cette année, on était quarante. Zut, il y a plus de famille que d’amis! Bonjour l’ambiance!
Pitou G. : Si tu veux, on peut inviter des collègues pour rééquilibrer.
Pitou V. : Le problème avec les collègues, c’est que tu ne sais pas où t’arrêter : pourquoi lui et pas un autre?
Pitou G. : Mais parce qu’il est plus mignon, voyons! De toute façon, les collègues n’habitent pas loin : on peut se contenter de les inviter au vin d’honneur.
Pitou V., avec une moue : Vin d’honneur... Je n’aime pas cette expression. On pourrait appeler ça Collation nuptiale ou Goûter champêtre!
Pitou G. suurenchérant sur la moue : Mais bien sûr! On pourrait dérouler une pelouse synthétique et y planter, de-ci de-là, quelques pâquerettes factices! Et on prendrait tous un accent snobinard à la con, top classe!
Pitou V. : Bon, on réfléchira à un autre nom plus tard. En gros, c’est un mariage à cent personnes. Faisable. L’avantage, c’est qu’on va faire des économies sur la robe de mariée.
Pitou G. : On a la mairie, on a le maire... Il faut encore choisir le lieu de la fête - rien de moins qu’un château, bien sûr.
Pitou V. : Et le menu.
Pitou G. : Oh mon dieu, le menu! Une liste de mariage?
Pitou V. : Pour quoi faire? Le Limoges est déjà presque complet!
Pitou G. : Pas de cagnotte pour un voyage de noces (voyager, c’est surfait) ou pour la maison (on l’a déjà). Purée, ça craint trop de se marier à trente ans! Ça va se terminer en participation aux frais...
Pitou V. : On veut bien des sous, mais on n’a pas de projet.
Pitou G. : D’ici à 2013, on a le temps d’en avoir!
Evidemment, ce serait plus simple si l’autre était réélu. Mais faut pas déconner.
Pitou G.
6 commentaires:
Félicitations !!
(quoi, en avance d'au moins un an ? et alors ? C'est le temps qu'il faut pour organiser un mariage, alors tfaçons !!!)
L'autre solution, c'est de demander à vos invités de faire un don à une ou des organisation-s que vous aurez choisies avant (pour éviter les donc aux partis politiques, par exemple !)
Parce que MSF ou Unicef, le limoge, ils s'en fichent un peu... :-)
Marche à suivre pour limiter le nombre d'invités:
1- se marier pendant la 1ère quinzaine d'août (tout le monde est parti)
2- prévenir les invités auxquels on tient absolument au moins 6 mois à l'avance (efficace, mes propres vacances cette années étant organisées en fonction d'un mariage prévu le 13 août)
3- prévenir les autres invités fin juin au plus tôt (il y aura inévitablement de la perte)
Avec les compliments de la maison !
Congrats !
"On invite tout le monde en espérant que certains ne viennent pas" ... ERREUR GRAVE ! Je me suis mariée ce mois de juin, et c'est ce qu'on s'est dit aussi ... résultat : absolument tout le monde est venu !!!
Félicitations!... L'avantage à se marier tardivement c'est qu'on fait ce qu'on veut. Nous n'avons pas hésité à envoyer après la cérémonie à ceux dont nous ne voulions pas, un carton style faire-part, mais appelé "avis de mariage".
Je ne vois pas la Patate, dans votre liste ?
Pourtant elle vient seule, et elle ne graille pas grand chose non plus (par contre, elle picole ;-)), l'invitée idéale, quoi ! :-D
Mais plus sérieusement, j'espère que votre grand projet pourra se concrétiser dans un futur très proche. * croise les doigts *
Bien mal m'en prit de lire ce billet hier soir, avant d'aller dormir : j'ai rêvé de Pitou G. . Jusque là, rien de bien terrifiant, si ce n'est que le sus-dit Pitou, en plus d'être affublé d'un petit pull marine façon Adjani, avait un ventre rebondi... d'homme enceint ! Argh.....
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