Stentor est bien un gars du Nord. Pris en flagrant délit d’ignorance, il en rit encore.
Il avait trente ans lorsqu’il a passé des vacances en Croatie. Il avait sympathisé avec un groupe de touristes français qu’il croisait de temps à autre. Un jour, en début d’après-midi, ceux-ci le saluèrent avec enthousiasme :
“On vient de se faire un campanile, c’était génial!
_ Comme quoi, on est tous les mêmes : moi, je suis en quête d’un Mac Do!”
Les gens l’ont regardé avec un sourire gêné. Je ne suis pas sûr qu’il les ai revus par la suite... Eh, Stentor, dans l’Europe du Sud, un campanile, c’est ça :
Il avait trente ans lorsqu’il a passé des vacances en Croatie. Il avait sympathisé avec un groupe de touristes français qu’il croisait de temps à autre. Un jour, en début d’après-midi, ceux-ci le saluèrent avec enthousiasme :
“On vient de se faire un campanile, c’était génial!
_ Comme quoi, on est tous les mêmes : moi, je suis en quête d’un Mac Do!”
Les gens l’ont regardé avec un sourire gêné. Je ne suis pas sûr qu’il les ai revus par la suite... Eh, Stentor, dans l’Europe du Sud, un campanile, c’est ça :
Croyez-le ou non, mais dans le campanile de Split, il n'y a ni lits, ni grillades!
un édifice que tu serais tenté d’appeler beffroi, toi le nordiste.
À sa décharge, l’expression “se faire un campanile” est assez ambiguë. Mais, après tout, on trouve bien des gens qui ont fait le Maroc ou le Mexique en y restant une semaine ou deux...
Pitou G.
2 commentaires:
J'en ris au larmes....
Je n'étais pas loin de me rouler par terre quand Stentor m'a raconté cette histoire.
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