Au mois de novembre se tient le premier conseil d'administration de l'année avec les nouveaux élus. C'est une dead-line importante : en principe, tous les projets de sortie doivent être bouclés pour être votés lors de cette session. Même sans ça, il ne faut pas tarder à s'activer : certaines destinations et spectacles sont très demandés. Et quand on essaie de combiner deux activités sur une même journée, il vaut mieux être prévoyant.
Je dis "on", mais vu que je suis une vraie quiche pour tout ce qui relève de l'organisation et que je suis téléphonophobe pour couronner le tout, je suis bien content de pouvoir m'en remettre à Stentor qui adore planifier (il paraît que ça existe, des gens comme ça)... Depuis quelques années, nous emmenons tous nos 3e à Paris dans le cadre de l'histoire des arts. Au menu, la visite du centre Pompidou* et une pièce de théâtre. Tous ces préparatifs me rappellent une anecdote qui a fait couler beaucoup de salive dans les couloirs du collège Haquenée (ah que si!) et dont le protagoniste est Cinderella Lalouze, bien connue des fidèles de ce blog (piqûre de rappel ici ou là, si vous voulez). Autant vous le dire tout de suite : elle est encore des nôtres cette année, ça va donner.
Stentor aime bien ce qui brille. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que la pièce qui a retenu son attention l'année dernière réunisse sur scène Pierre Arditi et Catherine Hiegel. La plupart des encadrants ont lu la pièce et donné leur accord malgré quelques passages gentiment scabreux : la première scène en fait des caisses sur le lâcher de caisses; une autre commence par "Moi, j'crois pas qu'elle faisait trente-sept centimètres". On rougit un peu, mais franchement ça passe - enfin, pour les trente-sept centimètres, c'est pas si sûr. Du reste, quand on a préparé la sortie en étudiant des extraits de la pièce, le vocabulaire parfois gaillard n'a pas choqué ces âmes sensibles - d'ailleurs, il était sorti de cette préparation des hypothèses assez intéressantes.
Le jour J, Stentor n'a pas pu être des nôtres pour cause de gros virus (moi, j'crois pas qu'il faisait trente-sept centimètres mais mon collègue dépassait allégrement les trente-neuf... de température). Heureusement, quelqu'un a pu le remplacer au pied-levé, une jeune collègue qui a égayé le trajet en nous racontant sa découverte fortuite des bosquets des Tuileries où ça baise entre cinq et sept (je parle du créneau horaire, pas du nombre de participants, quoique...). Et croyez-moi, le trajet avait bien besoin d'être égayé : j'avais commis l'incroyable impair de la bonne poire de service :
"Oh! Laisse Y! Je vais porter le billet d'appel"
À mon retour, les collègues m'avaient gentiment laissé la place à côté de Cinderella. J'ai eu évidemment droit aux sinistres histoires de son éducation bretonne (Cinderella vient d'une famille très très famille, très très catholique et très très inadapté au monde moderne, sans télé et sans séjour au ski, sauf pour son frère Anselme pour lequel trois générations se sont saigné aux quatre veines... vous pressentez peut-être l'élément perturbateur de ma petite histoire) mais c'était loin d'être le plus terrible...
- À suivre...
Pitou G.
*Lors d'un oral, un môme a répondu sans rougir devant son jury qui s'inquiétait de savoir qui était Pompidou : "C'était quelqu'un de très connu. la preuve, c'est que Marylin Monroe lui a dédié une chanson" (Pom-pom-pi-dou, wouh!)
3 commentaires:
Non seulement j'ai le plaisir de vous retrouver mais s'y ajoute le plaisir de retrouver aussi Cinderella!
Merci! Vraiment! merci les garçons!
Ça tombe bien, j'ai plein d'histoires de Cinderella en magasin...
O yesssssss!
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