Ça n'aura échappé à personne : c'est le printemps. Il fait beau, les oiseaux gazouillent et s'ébaubissent dans la gueule de Calim' (qui a un faible pour les bouvreuils : ça rebondit mieux sur le sol, quand on les smashe), la végétation est en pleine croissance; même les blogs que l'on croyait avoir crevé cet hiver bourgeonnent. Les hormones aussi frétillent. Il me fallait un sujet d'écriture de saison pour mes ados en pleine parade prénuptiale : ce fut une rencontre amoureuse.
C'était un sujet très politiquement correct, sans aucune forme de discrimination, sans aucune mention de couleur, de classe sociale, de sexe ou d'âge. D'ailleurs, les mômes ne s'y sont pas trompés et ont déployé des trésors d'imagination : coup de foudre entre une jeune oie blanche et un moucheur de cierges dans un théâtre sous Louis XIV, entre un négrier et une future esclave, entre une dessinatrice râleuse et un bel inconnu provocateur... Et même si la plupart des récits étaient bien ancrés dans le quotidien (eurostar, supermarché ou soirée picole), certains ont flirté avec la science-fiction.
Deux élèves un peu plus audacieuses ont mis en scène de jeunes garçons subjugués par un homme: un violoniste (la copie classe), et un individu tout bleu au nom bizarre qu'une requête google m'a permis d'identifier comme étant ça (la copie qui a failli basculer dans le porno-soft, avec torse puissant tendant à la craquer l'étoffe de la chemise):
C'était un sujet très politiquement correct, sans aucune forme de discrimination, sans aucune mention de couleur, de classe sociale, de sexe ou d'âge. D'ailleurs, les mômes ne s'y sont pas trompés et ont déployé des trésors d'imagination : coup de foudre entre une jeune oie blanche et un moucheur de cierges dans un théâtre sous Louis XIV, entre un négrier et une future esclave, entre une dessinatrice râleuse et un bel inconnu provocateur... Et même si la plupart des récits étaient bien ancrés dans le quotidien (eurostar, supermarché ou soirée picole), certains ont flirté avec la science-fiction.
Deux élèves un peu plus audacieuses ont mis en scène de jeunes garçons subjugués par un homme: un violoniste (la copie classe), et un individu tout bleu au nom bizarre qu'une requête google m'a permis d'identifier comme étant ça (la copie qui a failli basculer dans le porno-soft, avec torse puissant tendant à la craquer l'étoffe de la chemise):
Pour les incultes comme moi, ce monsieur est un Espada, mais il semble difficile à pêcher dans les mers tropicales ou tempérées. Aucune info n'a filtré sur la taille de son rostre.
Et bien contre toute attente, ces deux écrivaines gay-friendly se sont fait ravir la palme du queer par Sénèque, mon "il ne le sait pas encore" préféré*. La scène de rencontre, tout ce qu'il y a de plus hétéro, est tellement académique qu'elle en devient transgressive : dans un décor de bal très Vaubyessard, vraiment too much, un jeune garçon danse en silence avec une jeune femme qui ne sera jamais nommée et qui disparaîtra sans même un au-revoir. Effectivement, mon garçon, il va falloir songer à aller regarder ailleurs...
Pitou G.
*En relisant l'article en lien, je me demande où est-ce que je suis allé pêcher que Sénèque avait mué. Ça fait plusieurs mois que le pauvre garçon nous fait vivre un enfer phonique, dont il est la première victime, à chaque fois qu'il ne peut pas faire autrement que prendre la parole. Au secours.
Pitou G.
*En relisant l'article en lien, je me demande où est-ce que je suis allé pêcher que Sénèque avait mué. Ça fait plusieurs mois que le pauvre garçon nous fait vivre un enfer phonique, dont il est la première victime, à chaque fois qu'il ne peut pas faire autrement que prendre la parole. Au secours.
2 commentaires:
Sûr que tes deux écrivaines gay-friendly - comme tu les appelles - lisent du yaoi et sont fans de boys love. Si si. Et quasiment sûr aussi qu'elles lisent/écrivent des fics du genre.
tu es sacrément sectaire ! que des bons élèves ?? pfff !
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