Quelle tristesse, un blog qui se meurt.
Quelle banalité en outre.
Alors qu'il est si facile de poster une photo sympa, mettre un petit commentaire décalé, un titre coruscant pour faire un article hebdomadaire, au moins.
Las, il y a trop à faire pour cela, en tout cas trop pour nos esprits velléitaires...
Toutefois, tout n'a pas été laissé à l'abandon, et notre cuisine a même pris une forme praticable à défaut d'être réellement esthétique.
Nous avons donc testé le coffrage de terre-chanvre-chaux pour un de nos murs: intéressant mais long, surtout avec le printemps moisi que nous avons subi. Quand je dis "moisi", ce n'est même pas une métaphore, le mur terminé s'est couvert au bout de quelques jours d'un voile blanc, qui a laissé place à des taches "roquefort", sur fond orangé. Heureusement un déshumidificateur a permis d'enrayer le souci, apparemment normal. Ici c'est bio!
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La structure en chevrons, fabriquée par les pros qui nous ont encadrés durant la journée de "lancement de chantier" |
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Quelques bétonnières plus tard, le mur monte, les banches aussi. |
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Dernières banches, pas les plus aisées... |
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De l'autre côté, le mur nord à nu... |
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... et ses pierres mobiles! Heureusement, ce n'est que sur une toute petite partie. |
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Le mur "historique", avec son chaînage en granit: ici c'était une fenêtre. |
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Découragés par la longueur du procédé et par la nécessité d'obtenir un mur droit pour la cuisine, nous avons décidé de faire isoler en ouate de cellulose insufflée (du papier journal broyé et projeté) et en fermacel (le placo écolo) |
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Finalement, la cuisine ne sera posée que dans un bon mois car il reste encore beaucoup à faire... Il est temps cependant, car le cuisiniste voulait nous l'installer fin août, trois jours avant notre mariage!
V.